Le Mali ne finit pas de s’illustrer de façon inquiétante dans la gestion des cas de malades. Loin de toute la supercherie que le gouvernement tente de voiler, l’hôpital du Mali n’est pas en marge de ce feuilleton tragique qu’est le Coronavirus.
A Djelibougou, en commune l du district de Bamako, deux (2) cas de COVID19 avaient été testés positifs avant d’être conduits au centre de prise en charge à l’hôpital du Mali. Deux hommes ,deux amis dans la même rue qui auraient fait 13 jours sous traitement. Mais le 2e cas (le patient B ) est malheureusement décédé ce Dimanche 25 Avril tôt le matin.
Avant qu’ il ne soit testé positif ,il était sous traitement de paludisme. C’est à la suite de ce traitement qu’une équipe (des médecins) est venue le chercher à bord d’une ambulance. Son domicile aurait été pulvérisé pour la circonstance avant d’inviter sa famille et des personnes contacts à un confinement.
Mais la légèreté et la négligence continuent des règles de gestion dans beaucoup de secteurs. La prise en charge des malades a été toujours été faite de façon banale. Il a été enterré précisément à Hamdallaye par ceux qui l’ont pris par erreur ce même dimanche à 10heures.
Il est à indiquer que la victime est le seul homme de ses parents, marié et père de 3 enfants. Que dire à ses enfants le jour où ils voudront se recueillir sur la tombe de leur père?
Le comble est que la dépouille de cette personne décédée n’a pas été retrouvée par ses proches. A la morgue, selon des informations reçues, le corps en question aurait été donné par inadvertance à d’autres personnes. Quelle maladresse et que tragédie?
« A chaque joueur suffit sa peine » a-t-on coutume de dire. Pourquoi les autorités ne s’occupent-elles pas de l’enterrement des personnes décédées du COVID19 avec leurs parents afin de limiter les risques de propagation ?
Les larmes et les alertes sont données par l’entourage immédiat d’un mort qui pourrait être source de contamination : « Ce qui est sûr, on peut ne pas croire mais ce cas ci est un vécu et les autorités seront tenues responsables si jamais un autre cas venait à se confirmer dans cette rue, “Ma rue ” » s’exclame et prévient Ibrahim Ben, un voisin du défunt.
Cette nouvelle tragique, faite de faute professionnelle et d’inattention caractérisée pourrait être portée devant les tribunaux car des avocats remarquables n’attendent que l’aval de la famille du défunt.
Source: Figaro_du_Mali