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Situation de l’état de droit au Mali en 2015 : La COMADDH rend compte de l’état de mise en œuvre des recommandations issues des enquêtes

La COMADDH (la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains) a rendu public, le lundi 16 janvier 2016 à son siège, son rapport sur l’état de mise en œuvre des recommandations issues du processus de l’examen périodique du Mali en 2015. C’était en présence de Mahamar Maïga, président du COMADDH, de Mme Djénéba Sow, membre de la COMADHH, Hermann, représentant de Freedom House.

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Sur 125 points, les autorités Maliennes ont accepté 112 points dont 24 recommandations exécutées, 67, 86% en cours d’exécution, 8, 3% non exécutées, a indiqué Mahamar Maïga, président de la COMADDH. Selon lui, trois départements ministériels sont concernés par ce rapport ainsi que toutes les sections et tous les secteurs du développement du pays.

Il a indiqué que grâce à l’appui de Freedom House, la COMADDH, par son expérience, a pu obtenir ce résultat. L’organisation a pu faire l’enquête grâce à une méthodologie appropriée fondée sur un diagnostic, l’analyse des recommandations, l’identification des services recommandés, l’établissement d’une fiche d’enquête, la collecte d’informations reçues. A la fin de l’enquête auprès des structures de l’Etat, il y a eu la convocation  d’un atelier où une équipe a compilé les données avec l’expertise de leur partenaire Freedom House.

Il dira qu’il y a eu un moratoire de facto sur l’abolition de la peine de mort. Selon M. Maïga, les 67, 86% de la recommandation en cours d’exécution concernent la ratification des instruments sur les droits de l’homme comme l’apatridie, l’accès des femmes aux organes de décisions. Il a indiqué que parmi les recommandations non exécutées, il ya l’amélioration de la consommation nationale. Et, concernant cet aspect, il a indiqué qu’il n’ya pas de document de l’Etat Malien qui dit de consommer Malien. Aussi, selon lui, les enquêteurs n’ont pas pu collecter de documents qui disent que les mutilations génitales soient interdites.

Il a fait savoir qu’une autre recommandation n’est pas aussi exécutée. Il s’agit de la réparation des cas d’enfants soldats. Le conférencier dira enfin qu’il faut intensifier les actions, informer et communiquer sur les résultats des enquêtes. Concernant les cas des crimes, il dira que ceci a prévalu dans les accords d’Alger d’autant que les crimes  sont considérés comme étant imprescriptibles. Selon le président de la COMADDH, l’Etat doit mettre en œuvre ces recommandations car l’Etat est le seul détenteur d’obligation, les autres étant sujets de droit.

Fakara Faïnké

 

Source: Lerepublicainmali

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