La correction du DEF 2018, Académie Rive Droite, a commencé le vendredi 15 juin 2018 au centre de correction de l’Ecole fondamentale de Faladiè Sokoro. Le hic est que les correcteurs menacent de bâcler le travail si les responsables de l’académie ne lèvent pas le voile sur le nombre de copies et les absents.
Chaque année le nombre de candidats augmente au Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), ainsi que le prix de la copie. Inversement, les correcteurs perçoivent de moins en moins les primes de la correction.
Pour cette année 2018, rapportent nos sources, les responsables de l’académie ont entretenu un silence radio sur le nombre de copies, malgré les revendications des correcteurs. Leur stratégie est simple : s’approprier des sous des correcteurs qui n’ont pas répondu à l’invitation, mais aussi prélever sur le dû de chaque correcteur.
« L’année dernière, j’ai corrigé la Rédaction et la Dictée questions. Il y avait deux correcteurs absents durant toute la correction. Mais, quand nous avons demandé que leurs sous soient partagés sur les nôtres, les responsables ont refusé. Après, rien n’a été dit à propos. Cette année, c’est le silence radio », rapporte un correcteur très remonté.
Et un autre d’enfoncer le clou : « Chez nous, en histoire et géographie, sept correcteurs sont absents. Nous avons demandé que leurs parts soient réparties sur les nôtres, car n’étant pas remplacés. Ni les Directeurs de CAP ni la Directrice de l’académie n’ont bronché. Ces sous, c’est pour leurs propres poches alors que c’est nous qui avons fait tout le travail. Vraiment, s’ils ne font pas attention nous allons bâcler le travail ».
Toujours selon les mêmes sources, les responsables de la correction menacent de rayer à jamais de la liste tout correcteur qui se mettrait à réclamer le nombre de copies ou quoique ce soit pouvant mettre à nu leur magouille.
Scénario pareil dans les autres commissions qui montrent les dents. La situation risque de dégénérer, si rien n’est fait pour démasquer les auteurs et les complices de ces magouilles et mettre les correcteurs dans leurs droits.
Mariam TRAORE
Icimali