Le service national des jeunes (SNJ) a tenu la 3è session de son conseil d’administration, hier, à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye. Elle a été consacrée à l’examen du bilan de l’année écoulée et de la programmation des activités de l’année 2020. L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, en présence du directeur général du SNJ, le colonel-major Daoud Aly Hammedine.
Au cours de l’année 2019, le SNJ a été auréolé par la sortie de 600 jeunes recrues qui ont été présentées au drapeau le 21 mars dernier. 256 d’entre eux ont rejoint le rang des Forces armées maliennes, selon Arouna Modibo Touré qui a annoncé que les «actions sont en cours pour l’engagement d’autres jeunes formés ».
Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des Sports a indiqué que l’année écoulée a également connu la validation du plan décennal de promotion du service national des jeunes 2019-2028, dont la finalité est de permettre la mobilisation des ressources nécessaires pour assurer une formation de qualité aux jeunes. À cet égard, il a souhaité l’introduction de ce document dans le circuit d’approbation gouvernementale en vue de donner davantage corps à ce «formidable outil de façonnage, voire de modelage du citoyen voulu par le résident de la République».
Pour l’année 2020, le projet de budget du SNJ est arrêté à la somme de 1 778 773 000 contre 1 827 750 085 en 2019. Le ministre Arouna M. Touré a précisé que le crédit alloué sur le budget d’état 2019 a été exécuté à 99,99 %, avant de saluer le directeur du SNJ pour ces performantes réalisations. Il a annoncé que l’année 2020 verra l’entrée en formation physique et civique de la 2è cohorte du SNJ. L’ambition du ministre est de faire du SNJ un service de référence, capable de soutenir les efforts du gouvernement pour assurer le déploiement effectif du personnel de toutes les administrations et rendre effectif l’accès des populations aux services sociaux de base.
Le colonel-major Daoud Aly Hammedine soulignera que les fonctionnaires qui sont passés par le SNJ ont des qualités que les autres n’ont pas. Aussi, a-t-il estimé que le service national des jeunes peut aider à faire face à la crise que notre pays traverse. Selon l’officier supérieur, si chaque citoyen passait par le SJN pour avoir une formation militaire, cela pourrait «nous permettre de développer une certaine capacité d’acquisition de renseignements».
Aminata DIALLO
Source: Journal l’ Essor-Mali
