La crise que connaissait la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO), a connu son épilogue fin décembre 2019 avec l’arrêt rendu par la Cour Suprême. Celle-ci, après analyse des décisions de justice par les tribunaux et la Cour d’Appel, a tranché le différend en faveur de la présidente élue, Mme Dembélé Oulématou Sow, lors de la dernière Assemblée Générale. Cette décision ne met pas la faitière à l’abri. La nouvelle présidente élue n’arrive pas à occuper ses bureaux et cela malgré la décision de justice qui lui donne la plénitude de ses actions. Son élection à la tête de la faitière a donné lieu à toutes sortes de procès de la part de ses détractrices qui ne veulent pas la sentir à la tête de la plus grande organisation féminine du Mali.
En bon démocrate, Mme Dembélé a accepté le procès intenté en son encontre par ses consœurs. Contre attente, la haute juridiction du pays a rétabli la vérité en reconnaissant son élection, par l’arrêt N°389 du 30 décembre 2019. C’est cet arrêt de confirmation de l’élection de Mme Dembélé Oulématou Sow comme présidente de la CAFO qui est ainsi torpillé. Par qui ?
Nul ne saurait le dire pour le moment. Toutefois, le non-respect de l’arrêt fait couler beaucoup d’encre et de salives à Bamako. Des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer cet état de fait qui n’est autre que la volonté délibérée des partisans du désordre de diviser la gent féminine. Quand on sait le tort causé à la faitière des associations féminines.
On prolonge ainsi la souffrance des Maliennes qui n’ont pas encore fini avec la crise sécuritaire. Qu’attendent les organisations de défense des droits de l’homme et les autorités coutumières et religieuses pour remettre la faitière sur les rails en installant l’équipe d’Oulématou ?
A suivre
Source: L’Observatoire