Lors d’un chat vidéo via l’application Periscope, Serge Aurieravait tenu des propos déplacés sur certains de ses coéquipiers du Paris Saint-Germain, et notamment surLaurent Blanc. En effet, l’international ivoirien avait qualifié le coach du club de la capitale de “fiotte”. Depuis, Serge Aurieravait présenté ses excuses devant les caméras de beIN Sports. “J’ai fait une grosse connerie (…) Je tenais à m’excuser particulièrement auprès du coach. Je ne peux que le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi durant mon arrivée ici à Paris (…) Je lui dois beaucoup”, avait-il lâché avant de poursuivre : “J’accepterai toutes les sanctions. J’ai fait une connerie et je suis impardonnable. Je suis prêt à assumer toutes les conséquences”. Alors que l’affaire créait une véritable polémique, plusieurs personnalités s’étaient exprimées sur le sujet, à l’instar deYannick Noah qui avait estimé que le footballeur n’avait pas pris conscience de la situation.

“IL Y A EU UNE DISCUSSION SINCÈRE ET FERME AVEC LE JOUEUR”

Hier, mardi 23 février, de nouvelles révélations quant à l’affaire créaient le buzz. En effet, selon les informations deFrance Football, les excuses de Serge Aurier avaient été orchestrées par le Paris Saint-Germain. “Le boss (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) avait dû passer une soufflante à son joueur lors de l’enregistrement de ses excuses le dimanche 14 février dans un hôtel parisien, après que le réalisateur l’ait appelé pour lui dire qu’Aurier prenait la séquence très à la légère et avait fait trois premières prises catastrophiques de dilettantisme”, avait balancé une source à nos confrères.Plus encore, Nasser Al-Khelaïfiaurait “cogné très fort dans une porte”, lâchant : “Tu resteras cinq heures s’il le faut mais tu vas faire ce qu’on te demande !”. Au lendemain de ces révélations, le Paris Saint-Germain a réagi. “A aucun moment lors de cette rencontre, le Président Nasser Al-Khelaïfi n’a eu le moindre geste d’emportement”, a communiqué le club, précisant : “Il y a eu une discussion sincère et ferme avec le joueur en considération de la gravité des faits”.