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Sékou Niamé Bathily, Conseiller juridique du MIK : « Aujourd’hui nous devrons tous être unanimes sur les lacunes de notre Loi fondamentale et la nécessité de la rendre plus conforme à nos besoins »

Des tournées régionales entamées depuis quelques temps par le Mouvement IBK Kanou (MIK), à la rencontre du Président de la république IBK avec le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaïla Cissé, en passant par la nécessité d’une révision constitutionnelle au Mali, la demande expresse par les leaders religieux du départ du Premier Ministre, le Conseiller juridique du Mouvement salue la rencontre entre les deux hommes et réitère que tout acte posé par IBk sera défendu par le mouvement. « Aujourd’hui nous devrons tous être unanimes sur les lacunes de notre loi fondamentale et la nécessité de la rendre plus conforme à nos besoins », soutenu Sékou Niamé Bathily.

Le MIK est en tournée partout au Mali en ces derniers temps. Pour quoi ?

Sékou Niamé Bathily : Hamdoullilaye, je vous remercie tout d’abord d’avoir un œil sur tout ce que notre mouvement (MIK) fait sur le terrain en vue de soutenir les actions de SEM Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, Chef de l’Etat. Mais, permettez-moi en amont de vous dire les raisons qui nous ont poussés à créer le MIK et les objectifs du mouvement.

En effet, né en mars 2018, le Mouvement IBK KANOU (MIK) est un regroupement des femmes et des hommes qui ont décidé de garder leur confiance en le Président IBK. Déterminés à se battre pour soutenir et contribuer à la réélection du Président IBK lors des élections présidentielles de juillet et août dernier.

Pour rappel, lors du lancement du mouvement, un certain 10 mars 2018, le Grand Hôtel de Bamako a refusé du monde. Plus de 270 associations, groupements, mouvements et clubs de soutien venant de toutes les régions du Mali, en plus des 6 communes du district de Bamako, ont signé un protocole d’accord, parrainé par l’Honorable Mamadou Diarrassouba, secrétaire à l’organisation du BPN-RPM. J’aimerai quand-même souligné que sur place le mouvement a versé une partie de la caution du futur candidat (IBK), 10 millions de francs CFA, avant de verser une seconde tranche : 15 millions de francs CFA le 12 mai à Sikasso.

Si l’un des objectifs principaux du mouvement qui était de réélire le Président IBK est atteint, à ce jour, le MIK s’est assigné le devoir de l’accompagner dans son second quinquennat. Le mouvement IBK Kanou n’a qu’un seul objectif, à la date d’aujourd’hui, accompagner le président de la république dans la mise en œuvre de son projet de société « Notre Grand Mali Avance » pour une réussite totale de son second quinquennat. Il s’agit entre autres soutenir sans réserve les réformes politiques et institutionnelles, le projet de réorganisation du territoire entamé notamment pour rapprocher l’administration et les services sociaux de base de nos populations, ce qui permettra, j’en suis sûr, de créer beaucoup d’emploi au niveau de ces régions, cercles et communes et cela dans tous les domaines. Mais aussi de revoir de notre système électoral pour la rendre conforme aux standards internationaux.

C’est d’ailleurs ce qui me renvoi à votre question. Nous avons décidé d’aller remercier les populations pour la confiance renouvelée au Président IBK. Avec le bâton de pèlerin que le mouvement a pris depuis la réélection du Président IBK. Nous estimons qu’élire quelqu’un et n’est pas l’accompagner est une trahison. Nous avons effectué des tournées à l’intérieur du pays pour rencontrer nos frères et sœurs maliens en vue de les préparer pour les réformes politiques et institutionnelles en cours, l’enjeu et la nécessité d’aller vers ces réformes. Nous avons aussi communiqué sur la prorogation du mandat des députés et le redécoupage administratif. À cet effet, nous avons été à Ségou, Niono Sikasso Koutiala, Kita en commune IV et II Du District de Bamako. Nous serons à Kayes, au Nioro du Sahel, Ansongo et Gao dans les jours à venir, bref dans toutes les localités du Mali, partout où il y aura des Maliens, même si ce n’est qu’une seule personne, afin d’expliquer les enjeux des réformes en cours et à venir mais aussi éviter que ne se reproduise ce qu’on a vécu avec le Mouvement Anté Abanà en 2018 lors de la tentative de révision constitutionnelle avortée.

Quel accueil les populations vous réservent-elles lors de ces tournées ? Le message porté est-il compris des populations ?

A chaque étape de notre tournée, nous rencontrons des populations enthousiastes qui ressentent un sentiment de fierté, ils se sentent considérés par notre mouvement car selon beaucoup d’entre elles c’est une première au Mali de voir un acteur politique revenir après les élections remercier la base et leur demander de poursuivre ensemble la réalisation de nos rêves. Nous avons aussi vu des Maliennes et Maliens qui aiment leur pays et qui soutiennent vigoureusement les actions de leur Président de la République.

Quant au message dans chacune des localités visitées, nous avons constaté cette envie des populations de mieux comprendre les orientations politiques du Président IBK. Souvent, le temps imparti pour l’exposé était même insuffisant aux yeux de nos interlocuteurs car ils voulaient en savoir plus. Nous avons su à travers ça que c’était nécessaire d’aller vers les populations pour expliquer les ambitions du Président IBK pour le Mali car après chaque conférence les gens étaient mieux édifiés et mieux outillés pour défendre et soutenir les actions de SEM Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, Chef de l’Etat.

En tant que responsable juridique du mouvement, jugez-vous nécessaire la révision constitutionnelle ? Pourquoi ?

Ce n’est plus un secret de polichinelle. Si nous ne faisons pas attention, notre pays pourra avoir la plus vieille constitution du monde dans les années qui suivent. C’est une œuvre humaine qui a forcément des insuffisances. Déjà 27 ans de pratiques démocratique, la constitution du 25 février 1992 a montré toutes ses limites tant au niveau de la solidité de nos institutions que dans d’autres aspects. Aujourd’hui nous devrons tous être unanimes sur les lacunes de notre Loi fondamentale et la nécessité de la rendre plus conforme à nos besoins, mais aussi afin d’intégrer les exigences de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger signé entre le Gouvernement et les mouvements armés. Nous devrons tout faire aussi pour intégrer certaines dispositions dans notre Loi fondamentale pour la rendre conforme aux exigences communautaires (UEMOA). Le Président de la République a déjà pris l’initiative de la révision et a donné des instructions à son Premier ministre tout en mettant un accent particulier sur l’inclusivité du processus. À cet effet, un comité d’experts présidé par le professeur Makan Moussa Sissoko a été mis en place pour mener à bien les volontés du peuple malien. Un cadre de concertation a aussi été mis en place au niveau du ministère de l’Administration territoriale chargé de rehausser le niveau de participation des acteurs politiques et de la société civile.

L’actualité au Mali est caractérisée ces dernièrs moments par la demande par des religieux du limogeage du Premier ministre Soumeylou B. Maïga. Que pense le MIK de cette demande expresse ? N’est-ce pas une immixtion du religieux dans la politique ?

Le MIK est un mouvement qui soutient uniquement les actions du Président de la République. Tout acte posé par ce dernier sera défendu par notre mouvement pour le bonheur des maliennes et des maliens. Nous lançons un appel à l’ensemble des Maliens, y compris les leaders religieux, de soutenir le Président IBK et de lui faire confiance, notre salut viendra de là.

Le Président de la République a reçu récemment le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaïla Cissé. Quelle lecture faites-vous de cela ?

Je salue le coup de file du Président IBK à son cadet l’honorable Soumaïla Cissé, Président de l’URD, Chef de fil de l’opposition et le félicite pour la rencontre qui a suivi ce coup de fil téléphonique. Le Mouvement IBK Kanou se réjouit et se félicite aussi de ces retrouvailles entre les deux frères maliens car le mouvement a adressé une correspondance au Cabinet du chef de file de l’opposition en début d’année, lui demandant de prendre la main tendue du Président IBK pour le Mali. Par la suite lors des lancements du MIK de la commune 4 et 2 respectivement à la Maison des Aînés et à la Maison de la presse, nous avons lancé un appel à l’honorable Soumaïla Cissé lui demandant de se joindre à IBK pour bâtir ensemble le Mali.

Le MIK salue aussi les actions du RPM et de l’EPM dirigé par Dr Bokary Treta pour la décrispation de la scène politique qui a aussi balisé le terrain pour cette rencontre entre le Président IBK et son cadet.

Votre mot de la fin

Je tiens à demander aux Maliens de se donner la main pour aider le Président IBK dans sa tâche. Je demande aussi à toutes les associations, groupements et clubs de rejoindre le MIK et mener le combat du Mali ensemble pour le bonheur des maliens. Avec le Président IBK « Notre Grand Mali Avance ».

Par CYRIL / Icimali

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