Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a ouvert officiellement, le mardi 19 février, au Musée national, la 11e édition de la rentrée littéraire. Au cours d’une interview, le coordinateur de cette rencontre des écrivains, Sékou Fofana, a expliqué les tenants et les aboutissants de la rencontre.
Le Débat: Expliquez-nous la rentrée littéraire.
Sékou Fofana : La rentrée littéraire est un rendez-vous annuel du donner et du recevoir, un espace d’échanges entre amoureux du livre et de la lecture. La rentrée littéraire est aussi une occasion pour les professionnels du livre africain de prendre position par rapport aux grandes questions. Il s’agit d’apporter notre contribution aux grandes questions de l’heure. Nous estimons avoir les ressources humaines nécessaires pour donner notre point de vue et non attendre des solutions qui nous viennent d’ailleurs.
Quel bilan tirez-vous de la rencontre ?
Sékou Fofana : Le bilan de cette édition, je pense que c’est à vous la presse et aux spectateurs d’en faire mais ce qu’on peut dire, pour le moment, c’est que les objectifs que nous nous sommes fixés ont été largement atteints.
Il est très tôt pour parler des retombées mais, d’ores et déjà, nous pouvons affirmer que nous avons désormais les oreilles des plus hautes autorités du pays. Le chef d l’État en personne nous a témoigné de son soutien et nous osons espérer que la politique du livre tant demandée par les acteurs verra le jour très prochainement.
Un dernier mot
Sékou Fofana : Le Mali a besoin de tel événement pour son rayonnement et l’industrie du livre ne peut que se porter mieux si l’accompagnement politique suit et ce sont les élèves et étudiants du Mali qui en seront les premiers bénéficiaires.
Y. Doumbia
Le Débat