L’hôtel «La Savane» de Ségou a abrité du 31 octobre au 2 novembre, un atelier de formation des acteurs de la chaîne pénale de Ségou sur les pièces d’exécution des décisions de justice.
La rencontre était organisée par l’organisation internationale de droit du développement (IDLO). La cérémonie d’ouverture de cette session de formation a été présidée par Ousmane Harber Touré, substitut du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Ségou, et également président du cadre de concertation des acteurs de la chaîne pénale de Ségou.
C’était en présence de la coordinatrice régionale de IDLO, Mme Dembélé Aïssata M’Baye. L’atelier de formation était animé par Daouda Cissé, expert et ancien inspecteur des services judiciaires et Zakaria Traoré, expert et ancien greffier en chef. L’objectif était de renforcer la capacité des acteurs de la chaîne pénale notamment les greffiers, les juges et les agents et officiers de police judiciaire, de la police et de la gendarmerie, des membres de la chambre des huissiers et des responsables de l’administration pénitentiaire.
Au total, une vingtaine de personnes ont bénéficié de cette formation. Il s’agit de deux juges d’instructions du TGI de Ségou, des juges de paix à compétence étendue de Bla et Barouéli, des greffiers des tribunaux de Bla, Ségou et Barouéli, de trois agents et officiers de police judiciaire, de la police et de la gendarmerie, des membres de la chambre des huissiers et des responsables de l’administration pénitentiaire. Cette session de renforcement des capacités a permis d’aborder des thématiques portant sur le greffe, la fonction d’assistance, d’authentification des actes juridictionnels ; la tenue du casier judiciaire ; les pièces d’exécution ; les registres du parquet et du cabinet d’instruction et les registres du siège et du greffe. L’étude de ces différentes thématiques va permettre aux participants d’avoir une meilleure connaissance sur les pièces d’exécution. Ousmane Harber Touré, le substitut du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Ségou, a classé l’atelier dans un contexte de nécessité absolue. Selon lui, il arrive à point nommé pour pallier les nombreuses insuffisances qui minent les pièces d’exécution au niveau de la Région de Ségou. Il a ensuite invité les participants à s’approprier les nouvelles connaissances qu’ils ont acquises pendant les trois jours de formation.
A la fin de la formation, les participants ont formulé des recommandations qui sont entre autres la mise en œuvre intégrale des acquis de l’atelier et un changement positif d’attitude professionnelle tout en faisant profiter les autres n’ayant pas eu la même opportunité. Une autre recommandation est l’élaboration d’un imprimé uniforme de B1 par le ministère de la Justice et l’organisation d’une seconde formation sur les registres du tribunal pour une meilleure application des acquis de cette formation.
Demba COULIBALY
AMAP-Ségou
Source:Essor