Le pouvoir, du latin ‘’potere’’, désigne étymologiquement la capacité de faire, la capacité de faire faire, la capacité d’empêcher de faire. Il désigne donc la capacité légale de faire et d’agir en vertu d’un mandat. C’est ce qui implique pour son détenteur la capacité d’appliquer, de faire exécuter ou d’imposer, éventuellement par la force, des décisions.
Réceptacles de l’autorité au sein d’un Etat (pouvoir législatif, pouvoir exécutif, pouvoir judiciaire), il désigne in fine l’autorité souveraine, le gouvernement d’un État. C’est la puissance politique qui gouverne un État, autorité à laquelle est soumis chaque citoyen.
En dépit de son caractère absolu en démocratie (‘’pouvoir du peuple’’), le pouvoir est un processus relatif, c’est-à-dire qu’il se cherche, s’acquiert, se conserve et se perd. Malheureusement, Jupiter rend fous ceux qu’ils veulent perdre, dit-on.
La perte du pouvoir rend fous beaucoup de ceux qui l’ont détenu, surtout ceux qui ont acquis dans son exercice l’expérience de la dégustation à la table présidentielle : les majordomes, la dynastie des courtiers, les vils flatteurs, tous ces hommes dégradés et de Cour.
Alors, il arrive que tous unis dans une communauté d’infortune de destin, ils décident de le récupérer par tous les moyens. Et pour ce faire, ils sont capables de toutes les bassesses possibles.
Par la réduction, voire la destruction de la capacité d’agir, du pouvoir –faire, ressentie comme une atteinte à l’intégrité de soi, sans suivre un déchaînement de haines, de rages, de mépris, de violences. Comme dit le poète : ‘’une messe noire devant l’idole abattue, un procès où le mort était condamné à la torture et torturé’’.
En politique rien n’est pire que les passions et les bons sentiments. Voici venir le temps des illusions, il faut préparer le recours. Le déploiement de la propagande, le truquage délibéré de l’information, le degré d’équité bafoué, l’abus des moyens de la puissance publique aussi flagrant, l’érosion des capacités d’étonnement et d’indignation de l’opinion devant de tels excès ne sauraient faire oublier que conçues dans le pêché, la stratégie allait naître dans le mensonge.
Parti piteusement, le prince de l’ambiguïté veut faire monter et baisser la pression alternativement jusqu’à l’instant décisif. Le meilleur des courtisans éconduit comme un malpropre.
Fidèle à son tempérament, comme à sa méthode, il guette le moment où la situation sera telle qu’il apparaîtra sous les traits du sauveur.
L’ancien potentat aux fréquentations douteuses, réduit au rôle de spectateur, et de voyeur… après d’étranges gesticulations qui font accroître les inimitiés à travers des saillies.
Crime de lèse-majesté, une longue litanie de reproches et de remarques blessantes à l’égard du président IBK et de son système, déclarations perpétuelles et maladroites…, SBM n’est plus qu’un faisceau de doutes et d’angoisses, il ne suscite plus ni révérence ni consternation.
La cassure morale est consommée. Dès lors, l’homme n’a aucune qualité humaine incontestable, son seul génie est de s’être fait une tête de traître et de fourbe.
Jadis client de la fermeté et de l’autoritarisme flagrant envers les opposants, aujourd’hui il se rallie à eux pour déstabiliser le régime à travers les radios de l’abaissement et les plumes de la vindicte.
Accointance jugée compromettante pour Son Excellence le sérénissime, le licencieux pour conjurer les démons de l’attente, veut susciter une adhésion à bon compte peut-être n’a-t-il été jamais plus habile, plus cynique, plus froidement calculateur que maintenant.
Le seul espoir qu’il puisse nourrir pour le Mali, celui d’un coup de torchon salvateur, c’est le profond désir que l’ami caresse et ressasse.
C’est pourquoi « ISME » pardon SBM, l’éternel insoumis, « grand homme », « toujours debout ! », impétueux, hautain, pénétré du sentiment de son importance et de sa supériorité sur les autres mortels a cru bon de faire le déplacement en France en marge de la visite officielle de son prédécesseur le Dr Boubou Cissé.
Même si l’invitation a été lancée par son homologue français Édouard Philippe lorsqu’il était Premier ministre, SBM devrait savoir que l’État est une continuité comme on le dit « le Roi est mort vive le Roi. »
Mais mal lui a en pris car l’homme qui faisait la fierté et l’honneur de son temps a reçu un refus poli à sa demande : Desidero videre vos ‘’je brûle du désir de vous voir’’.
Salut Monsieur, tu resteras la référence mais saches que la véritable primatie est d’être maître chez soi et de n’avoir jamais la ridicule prétention de l’être chez les autres. Pour rappeler le Général De Gaulle : ‘’la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts’’.
Vous êtes un homme politique M. Maiga c’est bien, il en faut. Mais en certaines circonstances, les hommes politiques doivent savoir se hausser au niveau des hommes d’État. Vous devez prendre conscience de l’ampleur de la faillite, la vôtre. Car vos choix se sont révélés particulièrement malheureux….
Eh oui SBM est un dirigeant tragi-comique. Tout ce qu’il sait faire c’est de cracher de la bile et de pisser du vinaigre, avec cela, aucune audience véritable dans l’opinion et maintenant il veut scier la branche sur laquelle tout le monde est accroché.
Cet homme redoutable et flamboyant, perdu par la passion démesurée qu’il entretenait pour la chair, est en train de sombrer dans l’orgueil et le contentement.
Aujourd’hui Il veut tellement apparaître qu’Il suffit de dérouler un tapis rouge sous ses pas pour qu’il marche dessus, quelle que soit la direction où il mène. Comme disait Talleyrand : ‘’on presse l’orange et on en jette l’écorce. Je vois bien qu’on a pressé l’orange, il faut penser à sauver l’écorce’’.
Comment vouliez-vous sauver ce marchand d’illusions et de nostalgie qui prétend être à la proue des reformes, à la limite s’il n’incarne même pas le Mali ? RAS NON VERBA : ‘’les actes plutôt que des paroles’’.
Cet exercice parait difficile car quand l’homme choisit le bien matériel au détriment de la noblesse, il perd toute ou une partie de sa dignité et la place dont il a normalement droit parmi ses pairs.
La tentation eut été grande de renoncer à la critique et à la raillerie. Lorsque l’exercice apparaîtrait comme un pensum ridicule, votre serviteur, tel que ce fourbe de SBM, sans complaisance aucune, voudrait s’acquitter ici de sa tâche en croquant comme il se doit notre premier ministre le Dr Boubou Cissé.
SBM sait bien que quiconque qu’en laissant en paix son l’illustre prédécesseur, le très charismatique premier ministre Dr Boubou Cissé, un homme intelligent, talentueux et qui a conscience des enjeux internationaux que s’en est fini pour ses ambitions présidentielles.
Alors il charge, quid à trahir son propre pays. Comme disait Victor Hugo : ‘’les traîtres trahissent ! Ceux qui ont trahi trahiront’’.
Le Dr Cissé veut juste refaire l’unité nationale, rétablir l’autorité de l’État et de mettre les pouvoirs publics à la hauteur de leurs devoirs.
Aujourd’hui vu la situation de notre pays, chaque malien et malienne a l’obligation et le devoir de défendre l’honneur du Mali, de ce que cet honneur commande, de ce que cet honneur refuse.
Et l’honneur du Mali refuse aujourd’hui qu’on le dénigre auprès de ses partenaires.
SBM doit savoir pardonner pour le Mali. Comme on le dit : ‘’le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir’’.
En définitive, les démocraties meurent des vérités que l’on tait et des mensonges qu’on laisse s’installer ‘’une nation fatiguée consent volontiers qu’on la dupe, pourvu qu’on la repose’’. (TOCQUEVILLE).
Mais ceux qui dupent le Mali d’aujourd’hui ne cherchent pas à le reposer, au contraire ils veulent le brûler !!! Ils sont atteints par la maladie du pouvoir.
De toute façon peu importe la direction du vent, le soleil va toujours là où il doit aller.
Sibiri SAMAKE
SOURCE : Maliba Break News (Facebook)
Source: info-matin