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Sauvegarde du fleuve Niger : LE DRAGAGE, L’AUTRE EQUATION

Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo a effectué le lundi 8 août, une mission à Kangaba. L’objet de ladite mission était de visiter les sites de dragage sur le fleuve Niger.

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Cette  initiative s’explique par le fait que le lit du fleuve Niger est toujours envahi par les dragues en cette période de hautes eaux et ce malgré l’interdiction des activités d’orpaillage de juillet à septembre par un arrêté interministériel.

La délégation ministérielle comprenait Abdourahamane Oumarou Touré et Mahamadou Kaya respectivement,  directeur national de l’Environnement et de l’Agence  du bassin de fleuve Niger (ABFN). Elle a commencé sa visite à Kéniéroba sur le site de dragage dans le fleuve Niger à 25 km de Kangaba.

Les visiteurs ont ensuite été reçus à Kangaba par les autorités administratives, politiques et plusieurs autres acteurs impliqués dans l’orpaillage en général et dans le dragage en particulier.

La rencontre que le ministre de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable  a présidée dans la salle de réunion du Cercle  de Kangaba a donné lieu à des échanges directs et fructueux sur les préoccupations des uns et  de autres.

Le président du GIE crée par les exploitants d’or par drague a plaidé pour la cause de ses cette catégorie d’orpailleurs qui sont pour la plupart des analphabètes. Mamadou Kanté demande la sensibilisation des siens et l’accompagnement des services techniques qui doivent faire preuve de rigueur pour que l’exploitation de l’or par dragage soit faite dans les normes. Il a également évoqué l’épineuse question  de la délivrance du permis pour le dragage, une question  que le GIE n’arrive pas à résoudre.

Mamadou Kanté a été appuyé dans son argumentation par le chef de village de Dambala pour qui, le dragage a été salvateur pour bon nombre de jeunes pêcheurs qui  étaient désoeuvrés  par manque de travail.

Le directeur  national de l’Environnement et son collègue  de l’ABFN ont pris la parole avant le ministre pour faire comprendre aux chercheurs d’or l’importance du fleuve Niger pour la sous-région ouest-africaine en général et pour le Mali en particulier.

La situation du fleuve Niger est préoccupante à cause du dragage. C’est pour sauvegarder  le cours d’eau que l’ABFN a été créée.  C’est dans ce cadre que le bureau de l’antenne de Kangaba  a été ouvert. Le travail de drague comporte des dangers s’il est mal fait, ont expliqué les deux techniciens.

Mme Keïta Aïda M’Bo a enchainé en  relevant que le permis de dragage a été  attribué à des personnes qui ne l’utilisent pas dans le bon sens. La sauvegarde du fleuve Niger est un ambitieux programme que l’ABFN doit mettre en œuvre dans un cadre organisé, a ajouté le ministre.

Mme Keïta Aïda M’Bo a également  rappelé la vision du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qui demande à tous les Maliens de s’approprier le projet de sauvegarde du fleuve Niger.

Au terme de sa mission,  le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a sacrifié à la tradition en rendant une visite de courtoisie aux notabilités de Kangaba.

S. DOUMBIA

Amap-Kangaba

Source : L’ Essor

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