Le Conseil des ministres d’hier mercredi 6 mars 2019 sous la présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a adopté au chapitre des mesures législatives et règlementaires des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Santé publique. Condition sine qua none de soutien des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé au Mali.
Après le déclassement de l’Institut de recherches en santé publique (INRSP) du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique au ministère de la Recherche scientifique, les partenaires techniques et financiers ont invité le gouvernement à la création d’un institut en santé publique, ce qui est à l’origine de la création de cette nouvelle structure qui vient de combler le vide au niveau du secteur de la santé. L’Institut national de Santé publique est créé sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique et technologique et sur la base de la fusion de plusieurs structures du département de la santé. Il s’agit de l’Institut national de Recherche en Santé publique ; du Centre de Recherche, d’Etudes et de Documentation pour la Survie de l’Enfant; de l’Agence nationale de la Sécurité sanitaire des Aliments ; du Centre de Développement des Vaccins ; du Centre national Influenza ; du Centre de Pharmacovigilance et du Département des Opérations d’urgences de Santé publique du Centre national d’Appui à la Lutte contre la Maladie (CNAM).
La nouvelle structure faitière en matière de recherche aura pour mission la mise en place d’un système de veille sanitaire et de surveillance épidémiologique et la promotion de la recherche sur les politiques et systèmes de santé.
Les projets de texte adoptés consacrent les innovations suivantes : la mise en place d’un dispositif institutionnel adapté pour la facilitation et la coordination des interventions de surveillance et de riposte nationale ; la mise en réseau des compétences nationales et la mise en œuvre des stratégies de sortie de crise et des stratégies de résilience.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a, lors des assises de l’Atelier national de haut niveau sur la réforme du système de santé, annoncé la création de cette nouvelle structure pour satisfaire les suggestions des partenaires techniques et financiers. Il va véritablement renforcer le dispositif national en matière de recherche en santé publique, et dans la lutte contre les épidémies.
O.D.
Source: indicateur du renouveau