Maladies aux conséquences alarmantes mais classées dans la cellule des maladies négligées, les hépatites B et C Maladies sont dans la liste des maladies à éradiquer d’ici l’horizon 2030 et le Mali sont engagées à gagner le combat. Les membres de la plateforme des associations maliennes de lutte contre l’hépatite B et C malgré la résistance de certaines maladies est sur la bonne voie afin de gagner la bataille. En prélude à la célébration de la journée mondiale de lutte contre la maladie commémorée chaque 28 Juillet, ils ont organisé une conférence de presse le mercredi 24 Juillet 2019 au siège de l’Organisation Mondiale de la Santé afin d’informer la population sur les dégâts causés par l’hépatite B et C tout en prévenant sur les moyens de préventions.
Le Mali a fait des progrès énormes dans la lutte contre les maladies tropicales négligées , la pyramide sanitaire des toutes les régions concernées par ces maladies sont à pied d’œuvre dans le but que le Mali soit au rendez-vous de 2030 qui est la date butoir pour l’éradication des maladies mais sur le plan des hépatites B et C qui sont des inflammations aiguës du foie causées par un virus contagieux, elles peuvent devenir chroniques ( si le virus persiste dans le corps et continue à agresser le foie) et évoluer vers une cirrhose voire un cancer du foie a rappelé le professeur Anselme Konaté spécialiste de la maladie. Pour l’hépatite B, une personne sur dix développe une hépatite chronique et pour l’hépatite C, huit personnes sur dix a soutenu le Professeur Konaté. Selon lui, 15% des femmes enceintes au Mali sont infectées avec un risque de le transmettre à leurs progénitures. Il a informé que c’est entre 700 et 800 000 Maliens qui souffrent de la maladie et que 10% des diabétiques sont porteurs du virus. Le professeur Anselme Konaté a annoncé que les modes de transmissions de la maladie sont le sang et les produits dérivés du sang sans oublier les tatouages des femmes, les voies sexuelles, la voie verticale (transmission de mère à l’enfant) la voie intrafamiliale etc. Le professeur a aussi évoqué certains symptômes de la maladie comme la fièvre, la fatigue, la jaunisse, les douleurs articulaires tout mentionnant que le dépistage reste un moyen efficace pour connaitre son statut. « La vaccination reste une arme efficace pour se protéger contre la maladie», a affirmé le professeur Konaté tout en exhibant qu’il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite B mais qu’il existe des moyens pour le stabilisé. Le professeur Moussa Diarra le président de l’association de lutte contre les hépatites B et C a révélé la grosse artillerie qu’ils sont entrain d’utiliser afin de contrer l’élan de la maladie au Mali. Dr Mamadou Touré le président du projet ‘’Zéro hépatite de rotary a lui aussi dévoilé l’armada que sa structure compte mobiliser dans le but d’éradiquer la maladie d’ici 2030. Signalons que plusieurs activités seront organisées dans la semaine en vue de sensibiliser la population sur les dangers de la maladie et de les inciter à aller se dépister pour connaitre leur statut afin de permettre au Mali de gagner le combat.
Moussa Samba Diallo
Source: Lerepublicainmali