L’Hôtel Micasa de Bamako a servi de cadre, le mercredi 24 juillet 2019, à la tenue de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de « plaidoyer pour la consolidation des acquis du projet sous régional de gouvernance de la migration des enfants et jeunes ». Cet atelier, organisé par Save The Children en partenariat avec l’Union Européenne, a pour objectif général de renforcer l’appropriation de la base de données « Case Data » affiné par l’État à travers ses services sociaux de base ; les autres services techniques et susciter la mobilisation de moyens au bénéfice de ces services en vue d’une meilleure protection des enfants et jeunes migrants (EJM).
La cérémonie d’ouverture de cet atelier était présidée par le représentant du Ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Sékou Oumar Dembélé, en présence du Directeur Pays de Save the Children Mali, Amavi Akpamagbo, des experts comme Vincent Dembélé et d’autres personnalités. Dans ses mots de bienvenue, Amavi Akpamagbo, Directeur Pays de Save the Children Mali a remercié les uns et les autres d’avoir pris part à cet atelier de plaidoyer pour la consolidation des acquis du projet sous-régional dénommé « Processus de Rabat ou Rabat process » ou encore, le projet pour promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations qui intègrent l’approche de protection, d’inclusion sociale et les droits des enfants et jeunes migrants. Selon lui, le présent atelier est le couronnement des efforts conjugués de Save the Children et des départements en charge de la protection de l’enfant au Mali qui ont travaillé ensemble depuis février 2017 pour promouvoir une gouvernance sous-régionale efficace des migrations et la protection des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. A ses dires, le Processus de Rabat permet la mise en œuvre d’initiatives concrètes reposant sur plusieurs piliers dont principalement le renforcement des synergies entre migration et développement. Avant d’ajouter que le projet porte sur la collecte et la gestion de données fiables sur les flux migratoires dans la sous-région ouest africaine et l’accès des structures étatiques et autres acteurs de la protection des enfants et jeunes migrants à ces données. « D’octobre 2018 à juin 2019, 2481 Enfants et jeunes en mobilité ont été enregistrés dont 752 enfants et 1729 jeunes de moins de 26 ans ; parmi eux, il y a 613 filles/femmes et 1868 garçons/hommes. Cela démontre que les flux migratoires nationaux et transnationaux sont importants. Notre ambition à Save the Children est de travailler en collaboration avec tous les acteurs afin que d’ici 2030, tous les enfants naissent et grandissent en bonne santé, aient accès à une éducation de qualité et soient protégés. Nous sommes convaincus que chaque enfant mérite un avenir. La vie, la voix et le potentiel futur des enfants doivent être protégés à tout prix », a conclu Amavi Akpamagbo. Pour sa part, le représentant du Ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Sékou Oumar Dembélé a souligné que le projet s’est donné pour objectif de contribuer à « promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations et des flux migratoires qui intègrent l’approche de protection, d’inclusion sociale et les droits des enfants et jeunes migrants » en mettant en place un outil régional « Case Data » qui a été élaboré par le Service Social International (SSI) et testé dans les 15 pays de la CEDEAO plus la Mauritanie.
Aguibou Sogodogo
Source: Lerepublicainmali