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Santé: le deuxième problème important des Africains

Une enquête de Afrobarometer réalisée dans plusieurs pays révèle que les Africains considèrent la santé comme une priorité absolue et souhaitent que les gouvernements investissent davantage de ressources pour se préparer aux futures pandémies. La santé se classe donc comme le deuxième problème important des Africains, après le chomage.

En effet, ledit rapport souligne qu’une majorité d’Africains souhaitent que leurs gouvernements investissent davantage dans la préparation aux futures urgences sanitaires, même si cela réduirait les ressources disponibles pour d’autres services de santé.
Les Africains considèrent la santé comme le deuxième problème le plus important nécessitant une intervention gouvernementale, et seulement la moitié d’entre eux pensent que leur gouvernement est prêt à faire face à de futures urgences de santé publique comme la COVID-19.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré, la semaine passée, le mpox comme une urgence de santé publique mondiale de portée internationale. L’OMS a appelé à une action internationale coordonnée en réponse à une augmentation des cas de mpox en République Démocratique du Congo et dans plusieurs autres pays africains.
A l’issue de l’enquête Afrobarometer réalisée dans plusieurs pays africains, les problèmes liés à la santé (29%) arrivent au deuxième rang des problèmes les plus importants que les Africains souhaitent que leurs gouvernements s’attaquent, après le chômage (33%). Seule la moitié (51%) des Africains estiment que leur gouvernement est « un peu » ou « très » préparé à faire face à une future urgence de santé publique comme la COVID-19. Moins d’un quart des citoyens du Cabo Verde (24%), du Lesotho (21%) et du Gabon (15%) pensent que leur gouvernement est prêt à faire face à une pandémie.
Près de six Africains sur 10 (58%) sont « d’accord » ou « tout à fait d’accord » avec l’idée que leur gouvernement devrait investir davantage dans la préparation aux futures urgences sanitaires comme la COVID-19, même si cela signifie moins de ressources disponibles pour d’autres services de santé. Au moins trois quarts des citoyens soutiennent un investissement accru dans la préparation à une pandémie au Libéria (82%), en Tanzanie (75%) et en Ethiopie (75 %).
Mais des majorités au Gabon (70%) et au Congo-Brazzaville (55%) ne sont pas d’accord.

PAR MODIBO KONÉ

Info Matin
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