La mairie du District de Bamako, à travers le maire Adama SANGARE, a financé la formation d’une trentaine de jeunes leaders du District de Bamako sur la santé de reproduction, la planification familiale et la violence au milieu jeune, hier mardi au Centre de santé de référence de la Commune III, sous le thème «L’IEC en santé de la reproduction, la planification familiale et la violence au milieu jeune».
La cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation était présidée par le 5e adjoint au maire du District, Néné SOUKOUNA, en présence des autorités administratives et sanitaires de Bamako.
La formation rentre dans le cadre du mois de la solidarité et est financée à hauteur de 500 000 FCFA par le maire Adama SANGARE, le parrain de ce mois de la Commune III du District de Bamako.
La présente formation qui a pour thème central « L’IEC en santé de la reproduction, la planification familiale et la violence au milieu jeune» est assurée par le Dr Bassirou DEMBELE.
Selon la représentante du maire du District de Bamako, cette formation est d’une importance capitale pour outiller les jeunes sur la santé de la reproduction, la violente faite aux jeunes et la planification familiale. Elle a également fait savoir que l’initiative est une occasion, pour les autorités, de jouer leur partition en donnant des conseils et informations sur la santé de la reproduction et la planification familiale.
Pour elle, cette formation va combler le vide d’informations des jeunes, car ceux-ci ne sont pas suffisamment informés et sensibilisés sur ces questions de santé qui restent à nos jours un sujet tabou dans nos familles.
« L’éducation sexuelle des jeunes échappe de plus en plus aux parents et aux autorités. Il n’y a pas suffisamment de communication entre les parents et leurs enfants autour de la santé de reproduction. A cause de ce vide, les jeunes apprennent ces sujets, à travers d’autres canaux inappropriés. Pour éviter à nos enfants certaines situations déplorables, nous devons tous changer d’approches », a-t-elle déclaré.
Mme SOUKOUNA estime également que la planification familiale ne saurait être une réalité si toutes les couches sociales ne sont pas impliquées dans la sensibilisation des communautés.
Selon elle, il faut informer les jeunes, représentant une frange très importante sur leur santé à la reproduction, afin qu’ils puissent se prémunir contre les IST (Infections sexuellement transmissibles), les grossesses non désirées, les grossesses précoces, etc.
En outre, dira Mme SOUKOUNA, cet atelier de formation vise à mieux outiller sur ces thématiques. Elle a exhorté les bénéficiaires de la session à être des ambassadeurs auprès d’autres jeunes qui n’ont pas eu la chance d’y être retenus.
Pour sa part, le formateur a souligné que la santé de la reproduction pose de sérieux problèmes de santé publique dans notre pays, en termes de grossesse précoce, d’IST. Aussi, a-t-il fait savoir, le plus lourd tribut est payé par la jeunesse par manque d’information ou la désinformation que les jeunes ont accès, à travers le net.
Selon lui, face à la situation, il est impérieux de la part de l’Etat et ses partenaires de donner la bonne information à la jeunesse afin qu’elle puisse se protéger contre ces fléaux. Il a aussi redouté les conséquences du non-respect des notions de la santé de reproduction qui pourraient être des grossesses non désirées, le VIH/Sida, entre autres.
Quant au représentant du CNJ de la commune III, Amadou THIAM, il a salué et félicité cette initiative du maire du District de Bamako et ses partenaires.
Par Sikou BAH
Source: info-matin