Baby entend également mettre en place une direction nationale de contrôle de gestion des clubs en partenariat avec l’autorité de tutelle et la valorisation du métier d’entraîneur feront aussi partie de ses priorités. La mise en place de la ligue professionnelle de football oblige les clubs à changer leurs modes de gestion. Nous allons en collaboration avec le ministère des sports proposer un projet de loi portant organisation de la gestion des clubs de football professionnels.
Le but est de passer d’une structure de mode association a un mode société (SA, SARL, SUARL ou même SASP).
« Les associations membres doivent fonctionner comme des structures démocratiques. Elles doivent être régies par des textes (statuts et règlements) dignes de ce nom ».
A ses dires, le processus d’affiliation des associations à la Fémafoot sera entièrement revu pour rendre obligatoire le principe du jeu démocratique. La gestion de la pratique du football est dévolue à la
Fémafoot suivant une délégation de l’Etat à travers le ministère des Sports. La gestion des centres de formations de football relève donc
de la Fémafoot. Il est impératif de mettre en place un cadre organique régissant la création, l’affiliation et la gestion des centres de formations. Ces travaux se feront en concertations avec les centres de formations. Il prévoit de prendre en compte le football dans les plans de développement économique et social du pays. Le football doit être considéré comme un centre de profit pas uniquement comme un centre de coût.
Le président Salah promet d’accroître les capacités financières des clubs de première division et de la fédération en redéfinissant la clé de répartition des recettes liées aux compétitions. En partenariat avec l’état, il faut faciliter le sponsoring du secteur privé en mettant en place un mécanisme d’intéressement (niches fiscales, exonérations).