Les unités de l’opération française au Sahel «Barkhane» et la force du G5 Sahel se dotent d’une nouvelle structure de commandement. Elle sera installée à Niamey (Niger), à proximité du poste de commandement du fuseau centre de la force conjointe du G5 Sahel.
«L’objectif est de renforcer la coordination entre la chaîne de commandement de la force Barkhane et celle des forces partenaires intervenant dans la zone des trois frontières où sévit l’Etat islamique au Grand Sahara», explique RFI qui rapporte l’information.
Cette structure, indique encore la même source, «sera composée d’officiers des armées locales mais aussi d’officiers de la force Barkhane». «Aux yeux de l’état-major français, le besoin se faisait sentir d’une meilleure coordination et cette structure permettra de synchroniser les actions au plus près du théâtre d’opérations», a indiqué le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major français des armées.
«Il n’y a pas de fusion dans les différentes chaînes de commandement : on reste bien sur une opération Barkhane, on reste bien sur la force conjointe du G5 Sahel. En revanche, il y a un besoin accru de coordination.
Et c’est la création de cette cellule qui va permettre d’accroître la réactivité, en cas d’attaques notamment ; qui va permettre d’accroître le partage d’informations qui devraient autoriser une meilleure efficacité sur le terrain et notamment dans la région des trois frontières contre l’Etat islamique au Grand Sahara», a-t-il précisé.
«Pas de grand état-major à ce jour donc, mais cette nouvelle structure est néanmoins la première illustration de l’objectif du sommet de Pau : à savoir la mise en place à terme d’une véritable coalition au Sahel», souligne RFI. Et d’ajouter : «Ainsi, parallèlement à N’Djamena, cette fois, le poste de commandement de l’opération Barkhane a intégré, début février, trois officiers de liaison, burkinabè, malien et nigérien.»