L’Espérance de Tunis va, lors des prochaines semaines, croiser le fer à trois reprises avec les Égyptiens du Zamalek, lors de la Supercoupe et en Ligue des champions. Les Sang et Or voudront prouver qu’ils ont leur place parmi l’élite du football africain.
L’Espérance de Tunis, un des meilleurs clubs africains, pourrait devenir la première équipe à remporter trois fois de suite la Ligue des champions. Pour cela, il faudra que les Sang et Or, qui se sont défait des Congolais de l’AS Vita Club en huitièmes, éliminent les Égyptiens du Zamalek lors des prochains quarts de finale et continuer le parcours.
L’entraîneur du Zamalek, le Français Patrice Carteron, a affirmé que la confrontation s’annonçait « très disputée » avec l’actuel leader du championnat tunisien.
Match de gala à Doha
Juste avant, toujours face au Zamalek, il y aura une autre confrontation lors d’un match de gala avec la Supercoupe à Doha au Qatar (le 14 février). En décembre dernier, l’Espérance de Tunis avait participé à la Coupe du monde des clubs déjà dans ce petit pays du Golfe.
Financièrement à l’aise ces dernières années, l’Espérance de Tunis a pris le pari de recruter et de former des joueurs qui ensuite tentent leur chance en Europe. D’autres y ont fait un passage pour mieux rebondir. À l’image d’Anice Badri, né et formé à Lyon, qui a rejoint en 2016 l’Espérance de Tunis. Il s’est engagé le 13 janvier dernier avec le club saoudien de l’Ittihad FC pour deux saisons et demie.
Un recrutement optimal
Badri, ancien joueur du Royal Excel Mouscron en Belgique a remporté deux Ligues des champions avec les espérantistes (2018 et 2019). « L’Espérance m’a proposé un projet sportif sérieux et un contrat financièrement intéressant », avait-il raconté dans les colonnes du quotidien Le Monde lors de son arrivée.
Pour pallier le départ de Badri, l’Espérance de Tunis a vite trouvé son remplaçant en la personne de l’international algérien Abderrahmane Meziane. Et si la moitié des titulaires de la saison dernière est partie, le club continue à enchaîner les bons résultats grâce notamment à un recrutement issu de la Ligue 1 algérienne (Abderraouf Benguit, Abdelkader Bedrane, Ilyes Chetti).
Sur le continent africain, le club tunisien est aussi en première ligne pour la course aux récompenses. Le coach Mouine Chaâbeni, qui a fait toutes ses classes en tant que joueur à l’Espérance, était en lice en janvier dernier pour le titre de meilleur entraîneur de l’année lors des trophées de la CAF face aux deux finalistes de la CAN 2019, Aliou Cissé (Sénégal) et Djamel Belmadi (Algérie), qui l’a finalement emporté. Anis Badri était aussi en course pour le titre de meilleur joueur interclubs de l’année face à Tarek Hamed (Zamalek) et Youssef Belaïli (Al Ahly CS). Belaïli, champion d’Afrique avec l’Algérie, a été récompensé.
Source: rfi