Le tronçon de route en latérite qui traverse la ville de Kolondièba était au cœur d’une polémique dans la localité. Et pour cause, les habitants de Kolondièba reprochent à l’entreprise chargée de sa construction de ne pas l’arroser suffisamment pour éviter qu’une épaisse couche de poussière n’enveloppe la ville comme c’est souvent le cas maintenant.
Saisi pour ce problème, le préfet du Cercle de Kolondièba a aussitôt convoqué une réunion, jeudi dernier, à laquelle ont pris part, le médecin chef du centre de santé de référence (CSREF), le président des jeunes, le représentant de la société civile et celui du Centre d’animation pédagogique (CAP). Y étaient aussi les notabilités de la ville et la représentante de la Coordination des associations et organisations féminines (CAFO) et le représentant de l’entreprise chargée de la construction de la route.
Les discussions ont été houleuses. Mais il urge de trouver rapidement un compromis parce que les jeunes, pour protester contre la situation avaient ériger des barricades sur la route. Parce qu’ils avaient estimé que le phénomène est en train de devenir un casse-tête pour toutes les structures proches de la route (lycée public, grand marché, groupe scolaire, gendarmerie, CAP et CSREF).
Le préfet s’était heurté à la détermination farouche des jeunes à ne pas céder à une quelconque pression de l’autorité. Les positions du chef de l’exécutif local et des jeunes achoppaient et les discussions s’enlisaient.
C’est pourquoi M. Théra avisé par le passage du gouverneur de la Région de Sikasso a souhaité, cette fois-ci, une gestion collégiale de la crise. A la suite des échanges avec le délégué de l’entreprise, un consensus a été trouvé. L’engagement a été donc pris d’arroser le tronçon, au moins trois fois par jour.
A ce propos, le représentant de l’entreprise expliquera qu’un camion citerne sera affecté uniquement à cela. Tout est donc bien qui finit bien
Daouda D KONé
AMAP Kolondièba
Essor