Les préparatifs de la biennale artistique et culturelle progressent. Les activités des semaines locales et régionales ont commencé dans plusieurs localités. Malgré les défis sécuritaires et économiques du pays, la mobilisation des ressources se poursuit selon les responsables culturels.
Au centre du pays, notamment à Bandiagara, les responsables culturels multiplient les initiatives, afin de pouvoir mobiliser les ressources nécessaires pour la biennale artistique et culturelle. « C’est pourquoi vous avez les festivités, les foires, les conférences, toujours à caractère culturel » nous dit Souleymane Coulibaly, directeur régional de la culture de Bandiagara. Le directeur soutient que : « Pour l’instant, on n’a pas de sponsor précis, mais les travaux sont en cours pour l’identification des possibles personnes pour nous aider. Et c’est pratiquement chose faite ».
À Ségou, l’heure est aux préparatifs des phases communales et locales selon Adama Koné, chef division de l’action culturelle à la direction régionale de Ségou.
Pour M. Koné, « actuellement, nous ne sommes pas au niveau de la mobilisation des fonds, mais c’est au niveau de l’organisation de la phase locale. On est en cours de préparation ».
Même dynamique dans la région de Koutiala. Les acteurs de la culture se sont réunis pour baliser les activités, nous indique Amadou Beidy Traoré, directeur régional de la culture de Koutiala.
« En termes administratifs, tout est fin à prêt », se réjouit le chef de la culture de Koutiala. « Et en ce qui concerne la mobilisation, ils sont là-dessus. Au niveau des cercles, pour préparer la phase locale », poursuit M. Traoré.
À noter que la phase nationale de la biennale artistique et culturelle est prévue du 18 au 28 décembre 2025 à Tombouctou.
Miroir d’une nation en quête de cohésion
Pour certains acteurs culturels, la biennale artistique et culturelle conserve son esprit sur certains aspects tels que la volonté d’affirmer l’appartenance à une même nation, de favoriser la création et la créativité artistique et culturelle, ainsi que la valorisation des liens d’amitié entre les jeunes. Cependant, ils reconnaissent que l’événement est profondément impacté par de nombreux facteurs qui nécessitent une réponse diligente et intelligente.
Aly Kampo est un ancien directeur de la culture à Mopti et Tombouctou
