Le parti l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a, dans son communiqué publié hier, jeudi 3 mai 2018, dénoncé la révocation de son maire, élu en commune VI du district de Bamako. Le parti qualifie la décision du gouvernement injuste, politique et anti démocratique.
La révocation du maire URD de la commune VI quelques jours qu’il ait pris la fonction après trois mois de suspension, a créé la colère des membres de sa formation politique, l’URD. Si le gouvernement considère cette décision de sanctions règlementaires, le parti de la poignée de main la voit comme une sanction politique contre un maire de l’opposition.
Le parti de l’honorable Soumaila Cissé n’a pas hésité de dénoncer la mauvaise foi du parti au pouvoir depuis l’élection de Alou Coulibaly. « L’URD rappelle que depuis la proclamation des résultats des élections communales du 20 novembre 2016 en commune VI, le parti a fait l’objet de la part du RPM ,parti au pouvoir , de procédures abusives et vexatoires du tribunal administratif jusqu’à la cour suprême, dans l’unique but d’invalider l’élection de son maire sans succès », a rappelé le secrétaire à la communication du parti dans le communiqué.
Pour le principal parti de l’opposition, après avoir suspendu son maire pendant trois mois, le gouvernement l’a destitué pour des motifs mensongers. «Contre toute attente, cela en dehors de la période la suspension, le gouvernement incapable et incompétent de la république du Mali vient de le révoquer de ses fonctions pour les mêmes motifs fallacieux », a dénoncé le parti de Alou Coulibaly.
La décision est, pour l’URD loin d’être une sanction règlementaire. Elle est purement politique. « L’URD dénonce et condamne avec la dernière énergie cette décision, injuste et anti-démocratique à caractère purement politique », fustige- t-elle.
Après avoir exprimé son soutien au maire destitué, l’Union pour la République et la Démocratie a précisé qu’elle suivra avec l’attention requise le déroulement de l’affaire.
Boureima Guindo
Source: Le Pays