Après avoir étudié le recours de l’opposition en rapport à la révision constitutionnelle, la Cour constitutionnelle a émis, le 4 juillet, un arrêt de report du référendum constitutionnel, afin de permette à l’Assemblée nationale de corriger certains passages du projet de texte constitutionnel.

Suite à cet arrêt de report de la Cour constitutionnelle, les responsables de la plateforme « oui An Son Na » ont organisé ce vendredi 7 juillet, une conférence, pour réitérer son soutien indéfectible à la révision constitutionnelle initiée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, afin de faciliter la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.

La conférence a été marquée par la lecture d’un communiqué de presse à travers lequel la plateforme appelle tous les Maliens qui aspirent à la paix et à la cohésion sociale à se mobiliser pour soutenir cette révision constitutionnelle, gage de l’unité nationale.
En tout cas, la plateforme  » Oui An Son Na », salue l’esprit républicain et de sagesse du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui a bien voulu cette étape de report suggérée par la Cour constitutionnelle dans le strict respect de la loi.
La plateforme a, dans le communiqué lu devant la presse, salué l’implication de toutes les forces vives de la Nation à contribuer à l’élaboration d’un texte beaucoup plus consensuel pour l’intérêt supérieur des Maliens.
« Pour nous, rien ne vaut la paix et nous en appelons à toutes les forces vives à rester dernière les idéaux de la paix et la réconciliation comme le Mali s’est engagé à Alger il y a deux ans », indique le communiqué lu par le secrétaire général de la plateforme, issiaka Guindo.
Rappelons que depuis sa création, la plateforme « An Son Na » multiplie les initiatives pour faire comprendre les enjeux et l’importance de cette révision constitutionnelle aux Maliens. Elle a planifié, dans ce sens, plusieurs activités dans les régions.
Le président de la plateforme « Oui An Son Na », Issoumaila Diallo, a saisi l’occasion pour lancer un appel aux députés de la majorité présidentielle à jouer leur partition dans l’explication et la vulgarisation du contenu du projet de révision constitutionnelle à l’intérieur du pays. Selon lui, le débat autour de la révision constitutionnelle n’existe qu’à Bamako, alors qu’à l’intérieur du pays, les populations ignorent presque tout sur ce projet et le référendum constitutionnel.
Face à ce constat, les membres de la plateforme s’engagent à faire de leur mieux pour inverser cette tendance.