« L’axe routier, vecteur du développement, du sentiment d’appartenance à la nation et gage de sécurité, de paix et de cohésion sociale. Un vrai développement économique passe nécessairement par le désenclavement  et qui parle de désenclavement parle de rapprochement des villes et des villages, qui parle de désenclavement parle de développement, de paix et de cohésion sociale ». C’est sur ces mots que le ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement, M. Mamadou Hassim Koumaré, a ouvert la réunion annuelle des services des routes tenue,  les 23 et 24 octobre 2014 dans la salle de conférence de la direction des finances et du matériel du ministère de l’équipement, des transports et du désenclavement.

La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement, a enregistré la  présence du représentant de la délégation de l’union européenne, le président de la commission de transport à l’assemblée nationale, M. Yacouba Traoré et bien d’autres encore.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement a rappelé que  les réunions annuelles des services des routes restent le cadre approprié pour ce secteur de faire non seulement l’analyse des difficultés et problèmes rencontrés au cour de l’année écoulée dans l’exécution correcte des missions à lui assignées, mais aussi et surtout de proposer des solutions à mettre en œuvre dans les délais.
Deux jours durant, au regard de l’insuffisance des ressources et vu l’ampleur des besoins,  les services des routes ont procédé à des exercices visant à faire des analyses, des planifications et des programmations de projets prioritaires appropriés, réalistes et réalisables et évaluer également le programme d’entretien 2014 et de programmer celui de 2015.
Dans le cadre de l’entretien courant des routes, M. Koumaré a affirmé que d’énormes efforts ont été consentis dans ce domaine. « En 2014, une enveloppe budgétaire de plus de seize (16) milliards de francs CFA a été allouée par le fonds d’entretien  des routiers ».
Toujours selon le ministre, ces ressources mobilisées ont permis l’entretien d’environ huit mille cinq cent (8500) km de route prioritaires dont quatre mille huit cent (4800) km de route revêtues.
Neuf mille emplois ont été créés en 2014, à travers le programme d’entretien routier à haute intensité de main-œuvre(MIMO) d’un montant de deux milliards de francs CFA financé grâce à l’appui budgétaire de l’Union Européenne, a-t-il signalé.
Dans le souci d’engranger les résultats concrets et à hauteur de souhait, le ministre a exhorté la direction nationale des routes et l’ensemble des structures chargées de l’entretien routier à plus d’engagement, d’écoute, de professionnalisme, d’avoir un esprit plus créatif et d’anticipation afin que les programmes et l’exécution des travaux d’entretien routier se fassent avec la participation des populations bénéficiaires à travers les représentants des collectivités territoriales.
Négus TRAORE