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Rétropédalage au bord du Djoliba ?

C’est comme au foot, les Aigles ne prendront jamais leur revanche sur les Éléphants. Mené par 5 buts à 0 au match aller, le Mali des colonels était parti pour un score fleuve avec 49 bras cassés comme atout secret. Mais patatras ! Comme un évangéliste, le Pr Robert Dussey , ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur se pointe et convainc le Colonel Assimi Goïta qu’il est mieux de dialoguer diplomatiquement pour des raisons de fraternité, de bons voisinage, d’intégration africaine, patati, patata…Et la maillanaise a pris : «Le Président de la Transition s’est dit ouvert au dialogue et disposé à œuvrer, conformément à l’esprit de fraternité et d’excellentes relations entre le Mab et la Côte d’ivoire, à un dénouement heureux de cette situation, y compris par voie diplomatique, dans le strict respect de la souveraineté du Mali. À cet égard, le Président de la Transition a souhaité que le Togo mène une mission de bons offices entre les parties concernées. Le Ministre DUSSEY a réaffirmé la disponibilité du Président Faure Essozimna GNASSINGBE à poursuivre son appui à la Transition et à aider à la résolution de cette situation ».


Le Mali qui a qualifié ces 49 infortunés soldats de la Côte d’Ivoire de mercenaires a-t-il mis de l’eau dans son Niamakoudji ? L’Ouverture au dialogue n’altère en rien la volonté et la détermination de Bamako à être à cheval sur les principes d’honneur, de dignité et de respect de notre souveraineté sur lesquels aucun compromis n’est possible. Oui au dialogue dans le cadre fraternel, mais «dans le strict respect de la souveraineté du Mali», a averti le président Assimi Goïta. Sommes demandeur ? Pour le Pr Robert Dussey, il n’y aucun doute possible : la proposition de conduire la facilitation entre le Mali et la Côte d’Ivoire en vue de la libération des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako vient des autorités de la transition. C’est ce tweet qu’il a fait à la suite de la visite lundi à Bamako et au centre du débat du Facebookan du jour.

Amagodor : Finalement ce sont 49 soldats et non des mercenaires, et c’est tant mieux. Les amis togolais toujours à la rescousse…

Tchélé KOBRES : On n’a pas besoin de mentir pour dire la vérité. C’est toujours ce que je reproche aux partisans de la propagande ! Ils modifient les propos tenus à leur guise pour la propagande. Écrire “Considérer comme des mercenaires” et “mercenaires Ivoiriens” c’est TRÈS DIFFERENT !

Ceaugrouh Bouabré : M. le ministre, Professeur, Assimi Goïta envisagerait de juger les 49 Soldats ce vendredi 22 juillet 2022. Quelle «libération» ? À quoi joue Assimi Goïta qui séquestre à la fois 49 Soldats et demande la médiation du Président Faure Gnassingbé ?

Sidi Modibo Coulibaly : Proposition faite par qui ? Merci de confirmer ou de clarifier. Cette médiation ne doit être en aucun cas une opportunité de dédouaner la CI et décrédibiliser le Mali.

Benedicte K. Dosso : Attention, il ne s’agit pas d’une médiation mais d’une facilitation. Ce n’est pas la même chose.

Maxime Ouyengah : Quelle est la position de la Côte d’Ivoire excellence ?

Benedicte K. Dosso : La RCI dit de libérer ses soldats.

Koueki Guedeh : Donc vous voulez dire que c’est le Mali, qui demande la médiation ? N’importe quoi !!! Comment celui qui détient les criminels peut appeler au secours ?

Souleymane Coulibaly : Le communiqué conjoint a bien stipulé que vous êtes porteur d’un message de la part de votre président en l’occurrence dans le cadre de la facilitation apportée au Mali et à la CEDEAO. Le président Togolais veut toujours jouer le même rôle. Le Mali n’a jamais demandé la négociation car incohérent.

Mohamed BAMBA(DôgôfariLo) : On ne peut pas être plus royaliste que le roi lui-même. Ce Monsieur au cœur du dossier sait qui est demandeur de la médiation.

Mahamadou M. Diakité : C’est de la comédie finalement. Mais une comédie tragique pour les Autorités de Transition du Mali. Comment vous pouvez vous rendre au Mali muni d’un message de votre Président et revenir nous dire que c’est le Mali qui est demandeur de médiation ?

Mohamed BAMBA(DôgôfariLo) : Pendant que tu cries mercenaires, vos autorités disent «soldats ivoiriens ». Des gens qui se plaisent dans du populisme enchaînent gaffes sur gaffes.

Mam bar : Le Mali ne doit pas libérer ces rebelles car la Côte d’Ivoire ne constitue pas seule la CEDEAO. La Côte d’Ivoire doit s’occuper de son problème et non pour aller semer la pagaille dans les pays voisins. Les sanctions de ces militaires doivent servir aux autres comme un exemple.

SIDIBE : Vous êtes dans le déni total. C’est le Togo qui propose. Ce n’est pas le Mali…

Peyrols G : Des clowns ! Tous les voleurs de milliards du Mali sont en côte d’Ivoire.

T.Moussa : Il serait opportun que certains mettent balle à terre en lieu et place de se jouer les belligérants. Faire profil bas est aussi la marque des grands. Je félicite le Goita Assimi pour sa bonne compréhension.

Lilkha juris junior : La crise qu’a provoqué la CEDEAO a fini par tisser un lien d’amitié fraternel solide et fort entre le Togo et le Mali, aujourd’hui beaucoup plus fort même que le lien avec son frère de sang sénégalais. Parfois le mal ouvre une porte au bonheur des uns.

Source: Info-Matin 

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