Les concertations entre les autorités et les légitimités traditionnelles et religieuses à travers le pays ont débuté jeudi le 26 décembre 2024. Elles se déroulent à Bamako et dans les capitales régionales. Ces rencontres visent à expliquer la position actuelle des chefs d’État de l’AES sur leur retrait de la CEDEAO.
À Gao au nord du pays, les légitimités traditionnelles de la région ont rassuré les autorités de la transition de leur engagement en faveur de cette décision. Salihou Ibrahim porte-parole des notables de la région. « Chapeau pour ces braves populations qui refusent de baisser les bras face à l’adversité », a-t-il martelé avant de saluer le chef de l’exécutif régional pour la considération portée aux légitimités traditionnelles « Dans votre gestion administrative, vous avez apporté une innovation en intégrant une dimension sociale, celle de mettre au centre de tout le cadre de consultation les notables, les légitimités traditionnelles et les autorités religieuses ».
Ce soutien indéfectible aux autorités de la transition et aux décisions de la confédération AES a été aussi manifesté lors des assises des notables dans les régions de San et Mopti au centre du pays. Ceux-ci disent également comprendre le bien-fondé de cette décision des autorités de quitter la CEDEAO. « Nous, les chefs des quartiers, soutenons les autorités de la transition, si le retrait de la CEDEAO est gage de développement et de prospérité pour nos États », a assuré Sidi Haïdara coordinateur des chefs de quartier de la région de Mopti.. Et Monsieur Haïdara de poursuivre « dès leur arrivée à aujourd’hui, elles ont fait beaucoup de choses, notamment la reprise de Kidal. Nous, les chefs des quartiers, approuvons leur choix et soutenons la transition ».
Pour rappel, ce cadre de concertation s’est aussi tenu à Bamako. Il a regroupé les autorités coutumières et religieuses.
Source : Studio Tamani