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Retards dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger : La médiation presse le gouvernement malien

En conclave à Alger depuis le lundi 18 janvier, les signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali se sont penchés sur les avancées et les  difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’accord de paix 7 mois après sa signature. Et même si le Comité de suivi de l’accord, présidé par l’Algérie, s’est félicité des « progrès enregistrés dans la mise en œuvre de l’Accord depuis le parachèvement du processus de sa signature, il a appelé à  l’accélération du rythme de la concrétisation des actions prioritaires retenues par le Comité de suivi lors de sa sixième session. Le Comité a, aussi, rappelé  la responsabilité qu’a le gouvernement malien dans la mise en œuvre de l’accord ainsi que le rôle crucial devant être assumé également par les deux autres parties signataires en la matière dans un esprit de co-responsabilité et de partenariat effectif pour la paix et la réconciliation.

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A Alger, les difficultés et les avancées dans la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali étaient au cœur de la réunion consultative de haut niveau des membres du Comité de suivi de l’accord. Toutes les parties ont montré leur satisfecit de la fin des hostilités entre groupes armés après la signature de l’accord. L’hôte du jour, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères,  dans son allocution d’ouverture, s’est réjouit de la cessation des hostilités entre les signataires de l’accord. Il a mis l’accent sur les  problèmes de sécurité qui sont liés, de son avis,  aux groupes terroristes. Le ministre s’est, aussi, appesanti sur les blocages du comité de suivi de l’accord à savoir : le problème de représentativité et le manque de budget. Selon le ministre Ramtane Lamamra : « Il est clair que les avancées qui ont été enregistrées se situent, à l’évidence, en deçà des ambitions et des attentes. Il est donc crucial que tout soit fait pour accélérer le rythme ».  Le terrorisme est, selon le ministre des Affaires étrangères du Mali, le principal problème. «La principale entrave et le principal défi a été l’activité de groupes terroristes», a expliqué Abdoulaye Diop. Quand aux groupes armés, ils ont réitéré les inquiétudes face aux lenteurs dans  la mise en œuvre de l’accord.

Pression sur le gouvernement malien

Source: Le Republicain

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