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SYNABEF: le mot d’ordre de grève bien suivi

Depuis hier jeudi 17 avril 2025, des Banques, Assurances, Établissements financiers membres du SYNABEF (Syndicat national des banques, Assurances, Établissements Financiers, Microfinances, Entreprises Pétrolières et du commerce du Mali) observent un arrêt de travail de 72 heures, soit trois jours reconductible et sur toute l’étendue du territoire national.

Selon nos constats, des stations comme Shell, Oryx, et Total sont fermées tout en observant le mot d’ordre de grève, auquel s’ajoute la grande majorité des Banques du Mali.
Par contre, d’autres stations comme Corridor à Titibougou (Commune I) et SOMAYAF à Korofina (Commune I) et Badiallan en commune III, travaillent malgré le fait qu’elles soient membres du SYNABEF.
Par ailleurs, le comité syndical de la société UBIPHARM membre du SYNABEF reste déterminé à jamais pour observer le mot d’ordre de grève. Pour preuve, les travailleurs de la société UBIPHARM ont organisé un sit-in pour prouver leur soutien au SYNABEF par rapport à cet arrêt de travail. Il faut rappeler que les droits des 158 travailleurs licenciés illégalement par la société UBIPHARM font partie des 15 points que réclame le SYNABEF.
Pour des informations complémentaires par rapport à ce mouvement de grève, nous avons tenté de joindre le secrétaire général du SYNABEF, Hamadoun BAH, mais nos tentatives sont restées vaines.
A mi-journée, le secrétaire général adjoint du SYNABEF, Abdoulaye KEITA a dit que la grève a été largement suivie par les militants de la banque, aux assurances en passant par les pompistes. Il a soutenu que les militants ont respecté le mot d’ordre de grève. Aussi, il les a salué pour cette mobilisation, tout en les exhortant à respecter les consignes.
« Ce combat, nous devons le mener contre l’injustice faite à deux de nos membres arrêtés. Si nous ne mobilisons pas, nous serons également victimes de ce qui les ai arrivé. C’est un combat pour la survie. », a déclaré Abdoulaye KEITA.
Réaffirmant leur disponibilité aux dialogue, M. KEITA prévient toutefois que la grève ne saurait être levée sans une avancée significative dans certains de leurs points de revendication. Il a cité notamment la libération de deux agents de l’ECOBANK, la régularisation des travailleurs licenciés de l’UBIPHARM.
Il faut reconnaître que cette grève est le fruit de l’échec des négociations entre le SYNABEF et les autorités nationales autour d’une quinzaine de points de revendication selon le préavis signé le 02 avril 2025.
Par ailleurs, ce mouvement de grève déclenché ce 17 avril, a été décidé en unanimité par les membres du SYNABEF, à l’issue d’une Assemblée générale tenue à la Bourse du Travail, quelques jours après le placement sous mandat de dépôt de leurs camarade d’ECOBANK, Birom DIOP et Alassane TOURE, dans une ‘’affaire de fausse garantie’’ avec l’EDM.
Toutefois, cet arrêt de travail des banquiers met non seulement en ébullition le climat social, mais aussi contribue à la baisse de l’économie malienne au regard du contexte actuel du pays.
Selon le secrétaire général Hamadoun BAH, le SYNABEF ne fait que réclamer le droit de ses militants.

PAR SABA BALLO

Source : Info Matin
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