Après plusieurs mois de tensions croissantes, le monde a basculé dans une nouvelle phase de confrontation directe entre les États-Unis et la République islamique d’Iran, avec en toile de fond l’ombre omniprésente d’Israël. En moins de 48 heures, une attaque aérienne massive menée par les forces américaines, suivie d’une riposte balistique iranienne contre une base au Qatar, a plongé le Moyen-Orient dans un climat d’escalade à haut risque. Une séquence militaire aussi éclair que dangereuse, qui pourrait redessiner les équilibres géopolitiques dans la région.

21 juin 2025 : Les États-Unis frappent en pleine nuit

Bamada.net-Dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, l’armée américaine, en coordination officieuse avec Israël, a lancé une opération militaire d’envergure contre les installations nucléaires iraniennes. Les cibles : Fordow, Natanz, et Isfahan, des sites clés du programme nucléaire iranien, certains enfouis à plus de 80 mètres sous terre.

Les moyens utilisés :

• 7 bombardiers furtifs B-2 Spirit capables de traverser l’espace aérien iranien sans être détectés,

• Plus de 125 avions de soutien et de ravitaillement,

• Et des missiles de croisière Tomahawk tirés depuis des sous-marins.

Les États-Unis ont utilisé des bombes GBU-57 « bunker busters », capables de pénétrer les bunkers en béton armé. Le tout s’est déroulé sans perte côté américain. L’Iran, pris par surprise, n’a pas intercepté les appareils ni les missiles.

 Pourquoi l’Iran n’a pas pu réagir immédiatement ?

Malgré une armée expérimentée, l’Iran n’a pas pu stopper l’assaut pour plusieurs raisons :

1. Supériorité technologique américaine : la furtivité des B-2 Spirit, associés à des missiles volant à très basse altitude, a mis en échec la détection iranienne.

2. Effet de surprise absolu : L’attaque a été soigneusement chronométrée, contournant les systèmes radar actifs.

3. Défenses limitées : Malgré le système Bavar-373 (inspiré du S-300 russe), l’Iran n’a pas les capacités équivalentes aux grandes puissances.

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La riposte : L’Iran vise la base américaine d’Al Udeid au Qatar

Moins de 48 heures après l’attaque, dans la nuit du 23 juin 2025, l’Iran a lancé une riposte symbolique et calculée. Des missiles balistiques ont été tirés vers la base américaine d’Al Udeid au Qatar — la plus grande base US au Moyen-Orient — ainsi qu’une base en Irak.

Les résultats :

• Tous les missiles ont été interceptés par les défenses qataries et américaines.

• Aucun dégât ni victime n’a été rapporté.

• L’Iran a nommé cette opération : « Basharat al-Fath » (Annonce de la victoire), affirmant qu’il s’agissait d’une riposte mesurée.

 Un message clair de Téhéran

En agissant de manière calibrée, l’Iran cherche à ne pas apparaître faible, tout en évitant une guerre totale. Des sources indiquent que Téhéran aurait prévenu officieusement Doha et Washington avant la frappe, pour éviter toute victime et maintenir le geste dans un cadre « maîtrisé ».

La riposte vise à :

• Maintenir la crédibilité du régime face à son opinion publique,

• Dissuader Israël et les États-Unis de nouvelles frappes,

• Tester les défenses régionales et leur capacité de réaction.

Israël dans les coulisses mais bien présent

Même si Israël n’a pas revendiqué officiellement l’opération, plusieurs sources confirment qu’il a fourni des renseignements et peut-être même participé à la planification des frappes américaines.

Depuis des années, Israël accuse l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, ce que Téhéran dément. Tel-Aviv reste déterminé à empêcher l’émergence d’un Iran nucléaire, quitte à provoquer une guerre préventive.

 Et la Russie ? Une cible intouchable

Ce scénario, bien que spectaculaire, ne pourrait pas être envisagé contre une puissance comme la Russie. Pourquoi ?

Une attaque similaire contre Moscou provoquerait une réaction nucléaire immédiate et une guerre planétaire. Les États-Unis, Israël et l’OTAN le savent : la dissuasion fonctionne toujours à l’échelle des grandes puissances.

Ce qui pourrait suivre : 3 scénarios possibles

1. Escalade régionale : Si une autre frappe survient, les milices pro-iraniennes pourraient lancer des attaques contre Israël ou les bases US en Irak, Syrie, Koweït ou Bahreïn.

2. Riposte différée de l’Iran : Téhéran pourrait frapper indirectement via le Hezbollah ou les Houthis, ou mener une cyberattaque ciblée.

3. Retour à la diplomatie sous tension : Certains pays comme la France, la Chine et la Turquie appellent à une désescalade urgente.

La séquence actuelle prouve que la guerre moderne est invisible, rapide et asymétrique. Si les États-Unis et Israël ont démontré leur supériorité militaire, l’Iran a montré qu’il reste capable de riposter, même symboliquement. Le Moyen-Orient entre dans une zone de turbulence inédite, où chaque missile lancé peut être le point de bascule d’un conflit régional… ou global.

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Ichiaka Minta

Source: Bamada.net