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Ressources en eau potable au Mali : Il faut une gestion concertée et durable

La Commission de Gestion des Eaux de la Retenue de Selingué et du Barrage de Markala (CGSEM) en collaboration avec le Ministère de l’Energie et de l’Eau et celle de la direction Nationale de l’Hydraulique a organisé mercredi dernier à l’Hôtel Kempeski, une rencontre d’échange sur la gestion des ressources en eau.

La rencontre a été présidée par M. Moussa Cissé, représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, en présence  de M.  Yaya Boubacar, directeur national de l’Hydraulique et d’autres membres de la commission.

Il s’agissait pour l’ensemble des acteurs et des partenaires techniques et financiers à travers cette rencontre, de faire le bilan  des activités  réalisées en 2019 par la  Commission des Gestions des Eaux et des perspectives pour l’année en cour, en vue d’une gestion concertée et durable des ressources en eau de notre pays.

Dans son discours, M. Moussa Cissé, représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau a rappelé que le barrage de Selingué a été mis en service 1982 sur la rivière Sankarani, affluant du fleuve Niger. « Cette retenue qui a un volume de 2,2 milliards m3 est un barrage à  usage multiple, impliquant que, la production hydro-électrique, l’eau potable, irrigation, la pèche, la navigation, le tourisme et les besoins environnementaux », a-t-il, expliqué

Ainsi, poursuivra-t-il, après sa mise eau, le barrage a été exploité par certaines structures de notre pays. Il s’agit notamment, de l’Autorité pour l’Aménagement de Selingué (AAS), l’Office pour l’Exploitation des Ressources Hydrauliques du Haut Niger par la Société Energie du Mali (EDM) depuis 1990

Aux dires du représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, plusieurs événements traduisant une gestion inefficace de la retenue ont caractérisé l’utilisation des eaux de la retenue de Sélingué pendant l’exploitation. Il s’agit entre autres, de la vidange de la retenue en 1987 et en 1989 qui a occasionné  de nombreux délestage pendant le mois de juin de ces 2 années, vidange, l’inondation totale du périmètre irriguée de certains villages et l’inondation en 2001 ayant affecté plusieurs quartier de Bamako, Bozola, cité du Niger, Djecoroni-para.

C’est suite à ces insuffisance, indiquera M. Cissé,  qu’une commission appelée gestion des eaux de la retenue du Selingue et de Markala a été mise en place. Cela, en vue de d’examiner les différents programmes de gestion des Eaux par les structures nationales bénéficiant des eaux de la retenue, d’examiner des données des avis sur le programme futur d’extension du permettre irriguée, d’élaborer les programmes gestions des eaux de la  retenue de Selingué pour sa mise en œuvre et informer les décideurs sur les incidences de la gestion.

Cependant, dit-il, de 2002 à nos jours, la commission a été l’unique cadre de concertation fonctionnel autour de la gestion des eaux de la retenue de Selingué et du barrage de Markala. Elle a fait des activités immenses et les résultats sont encourageants car, conclura-t-il, « cette commission a su mieux gérer cette ressource en eau du Markala jusqu’à Selingué, tout en élaborant  une gestion optimale annuelle »

  1. Yaya Boubacar, directeur national de l’Hydraulique a pour sa part rappelé qu’au cours de l’année 2019, la commission des gestions des Eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala a réalisé plusieurs actions pour la concilions des besoins en eau de l’ensemble des usagers dépendant des ressources en eau des deux ouvrages. Il s’agit notamment, le suivi de l’allocution des ressources en eau entre les différents acteurs en aval de la retenue de Sélingué, pour la satisfaction des besoins de l’ensemble des usages.

Enfin, selon le directeur national de l’Hydraulique, au regard de l’impact de son travail sur la vie socio-économique des usagers de l’eau de la retenue de Selingué et du barrage de Markala, a jugé utile de partager le bilan activités réalisées en 2019, à l’effet de perfectionner la gestion rationnelle des  ressources en eau disponible au niveau de ces deux grands ouvrages

Abdoul Karim Sanogo

Source: Le 26 Mars

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