Depuis sa brillante élection à la tête de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), le Secrétaire général de cette faîtière ne cesse de multiplier les actions. Participation à des colloques et fora internationaux et comptes-rendus faits aux militantes, militants et sympathisants, plaidoyers et lobbyings en faveur de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs du Mali, récent succès des pourparlers avec le gouvernement suite à la projection de la grève de 72 heures…Voilà des actes concrets posés par cet homme dévoué pour les causes nobles.
Comme si cela ne suffisait pas, voilà encore M. Katilé au chevet de la Commission nationale des jeunes travailleurs (Cnjt) de l’Untm qui, en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, vient d’organiser un atelier national sur les normes internationales du travail et textes régissant le travail au Mali. Cet atelier s’est déroulé du 19 au 20 novembre 2014 à la Maison du partenariat de Bamako en présence du représentant de la Fondation, Issa Diabaté et de plusieurs participants,
Au cours de cette rencontre, le Chargé des programmes de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, Issa Diabaté, a tout d’abord apprécié cette initiative à sa juste valeur, avant de souligner toute l’importance de la formation des jeunes syndicats sur les normes internationales du travail et textes régissant le travail au Mali. Il a aussi mentionné l’engagement de la Fondation à accompagner la Commission nationale des jeunes travailleurs de l’Untm, tout en soulignant le rôle important joué par les syndicats dans le processus du développement du pays et la lutte contre l’injustice dans le travail.
Quant au Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), l’Inspecteur des Douanes du Mali, Yacouba Katilé, dans son discours d’ouverture, il a rappelé que l’avènement de la démocratie politique et du libéralisme économique à partir du 26 mars 1991 a fortement influencé le terrain du syndicalisme malien.
«Les licenciements massifs et récurrents opérés dans les mines, les banques et établissements financiers, les sociétés et entreprises d’Etat et d’Economie mixte, les services publics, soit pour des raisons économiques, soit pour des motifs disciplinaires à titre individuel ou collectif, interpellent et ébranlent de plus en plus le syndicaliste malien», a expliqué M. Katilé.
Selon lui, face aux nombreux et complexes défis économiques, politiques, financiers et sociaux auxquels le monde du travail est confronté, dans un contexte de mondialisation, de démocratisation, sous-tendu par le profit capitalistique, les syndicats sont particulièrement sollicités, souvent menacés et partagés entre les impératifs de croissance des entreprises et la protection de l’emploi et les droits des travailleurs.
Il a ajouté que la formation des syndicalistes, surtout les jeunes syndicalistes, est un moyen privilégié de mieux faire connaître les normes aux acteurs, aux usagers de services publiques et à l’ensemble des citoyens. «Il est également important de former les leaders syndicalistes sur la nécessité de respecter et de faire respecter les Conventions internationales de l’Organisation internationale du travail ratifiées par le Mali», a-t-il conclu. Tout en espérant que son message sera bien saisi.
Source: Autre presse