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Enseignement supérieur : La CNELA examine 75 dossiers de candidature et 5 réclamations

Mettre des enseignants de qualité à la disposition de l’enseignement supérieur du Mali. Cela, afin de contribuer à la formation des ressources humaines de qualité. C’est l’objectif de la 8ème Session ordinaire de la Commission nationale d’établissement de la liste d’aptitude (CNELA) dont les travaux ont démarré dans la salle de conférence du Rectorat de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB). La cérémonie d’ouverture a été une occasion pour les acteurs de mettre un accent particulier sur l’importance de la CNELA dans la promotion de l’enseignement supérieur de qualité dans notre pays.

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Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall, l’excellence que «nous recherchons pour notre enseignement supérieur suppose un personnel enseignant de grande qualité et pour cela, il faut un cadre d’évaluation et de promotion».

C’est cette dynamique que la Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude (CNELA) a été mise en place. Elle a pour mission d’instruire, d’évaluer et de faire en sorte que ceux qui le méritent, puissent devenir des maîtres, des maîtres de conférences ou des professeurs. Et cela est fait par des pairs qualifiés.

Le ministre Tall a aussi précisé que cette session, comme toutes les autres, est importante car elle permet d’avoir le personnel dont «nous avons besoin pour encadrer les étudiants et faire d’eux des cadres performants pour le devenir du Mali». C’est aussi, dit-il, une occasion pour les acteurs de tirer les leçons du passé afin de corriger les imperfections. Selon lui, le CNELA et le CAMES sont les mêmes, car les deux structures ont la même rigueur et la même qualité.

Ce qui signifie qu’un professeur du CAMES et un professeur de la CNELA sont d’égale facture et d’égale qualité. Mais la différence est dans un premier temps que le CAMES regroupe plusieurs pays d’Afrique comme le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, alors que la CNELA est une structure nationale.

Ensuite, les manières d’évaluer les candidats sont différentes, car le CAMES valide les candidatures uniquement en plénière, alors que la CNELA valide d’abord en Commission de travail et ensuite, en plénière. Et les dossiers validés en Commission peuvent faire l’objet de rejet en plénière.

Selon le Recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Pr. Abdoulaye Diarra, cette 8ème Session de la CNELA constitue un moment très important dans la vie universitaire du pays, car elle est au cœur du processus de promotion des enseignants du Supérieur.

Malgré l’ancienneté du dispositif, chaque année, avec cette appréhension et cette rigueur, l’ensemble des acteurs impliqués travaillent d’arrache-pied pour qu’on n’y constate aucune fausse note. Cela dénote les enjeux que recèlent cette rencontre brève, mais très importante dans la vie des enseignants.

Cette session se tient au moment où les défis à relever sont importants et la volonté affichée par les autorités de refonder le secteur. Il s’agit principalement de la qualité du personnel enseignant. Selon Pr. Abdoulaye Diarra, la 8ème Session examinera 75 dossiers de candidatures et 5 réclamations. Il s’agit des enseignants qui souhaitent passer à l’étape supérieure et ceux qui pensent qu’il y a eu des erreurs lors de la délibération de la 7èmeSession.

Pour conclure, le ministre Tall a invité les professeurs à faire des évaluations dans la transparence et dans la plus grande objectivité. Cela, pour garantir la crédibilité indispensable à toute évaluation.

Source: Autre presse

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