Élu lors de l’assemblée générale ordinaire par ses camarades, Adama Togo du Rpm est désormais aux commandes du Réseau des jeunes des partis politiques du Mali. La cérémonie de passation du témoin a eu lieu au Carrefour des jeunes entre le président sortant Bengaly Guindo de l’Urd et le nouveau Adama Togo du Rpm. C’était Jeudi, le 1er février 2018, en présence du président du conseil d’administration du Cmdid, Boubacar Sandina Camara, du directeur Ndia – Mali et de nombreux jeunes des différentes formations politiques membres du réseau.
C’est au cours d’une cérémonie pleine d’émotion que le président sortant Bengaly Guindo a pris la parole pour remercier d’abord l’ensemble des membres du bureau, qui l’ont accompagné tout au long de son mandat de trois ans à la tête du réseau, ensuite à tous ceux et toutes celles qui de près et de loin ont contribué à la réussite de son mandat. Il a salué et félicité le nouveau président pour son élection et le rassure qu’il est disposé à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs.
C’était une occasion pour le président du conseil d’administration du Cmdid partenaire stratégique du réseau de souligner que la structure est disposée à accompagner le bureau en formation sur le plan politique pour l’encrage démocratique.
Pour sa part le nouveau président Adama Togo, un jeune dynamique et calme, soucieux de la responsabilité qui l’attend, a salué les partis politiques membres du réseau, le Cmdid pour son initiative et son assistance, les partenaires techniques et financiers pour leur apport inestimable, le ministère de la Jeunesse et de la Reconstruction citoyenne pour la mise en œuvre des activités du réseau. Convaincu que l’union fait la force et c’est dans l’union qu’on peut gagner tout, Adama Togo a lancé un appel pressant à toutes les composantes de la jeunesse malienne à l’union sacrée,«que l’on soit Sud, Nord, est où Ouest, nous formons une seule jeunesse d’un même pays le Mali. Soyons unis, car l’avenir de ce pays nous appartient», a-t-il déclaré.
Conformément à la mission principale de ce réseau, celui de renforcer le dialogue et l’émergence politique des jeunes, Adama a invité ses membres à consolider les liens de collaboration et de partenariat au sein et hors du réseau, pour qu’il devient l’un des plus grands réseau en Afrique de l’Ouest. Il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage à son prédécesseur Bengaly Guindo et l’ensemble de son bureau pour les résultats obtenus.
La cérémonie a pris fin par la remise des diplômes de reconnaissance aux personnes physiques et morales, dont leurs soutiens multiformes ont permis au réseau d’atteindre son objectif.
Étude faisabilité du schéma d’aménagement de l’OMVF Avec Dg Abacar Maïga le Faguibine se porte comme un charme
Arrivé à la tête de l’Office pour la mise en valeur du système Faguibine(Omvf) en Mars 2014, le directeur général Abacar Maïga est un ingénieur d’agronome. Dès sa nomination, parmi les principaux objectifs attendus par cette structure, des projets ont été exécutés à hauteur de souhait, dont l’étude de faisabilité du schéma d’aménagement. Ce travail abattu est le résultat d’une grande responsabilité bien conduite par le Dg Abacar Maïga dans le cadre de la politique d’aménagement de la zone de l’Omvf, qui est une émanation de volonté politique des autorités gouvernementales pour pouvoir apporter des réponses précises à la situation précaire dans lesquelles vivent 218 300 habitants dans le système Faguibine.
Pour rappel, cette étude de faisabilité du projet était aussi l’un des principaux résultats attendus de la première phase du Projet d’appui à la restauration du système Faguibine. Elle porte sur la faisabilité technique, économique, environnementale et sociale du Faguibine. Elle avait été l’objet d’un atelier de validation en 2015 pour redonner un nouveau souffle aux zones de l’Omvf. Ce projet a entièrement été financé par le Royaume de Norvège et co-exécuté par l’Omvf et le Programme des Nations unies pour le développement Pnud).
Pour les équipements et semences, 65 motos pompes ont été offertes, dont 62 % ont été destinés aux organisations féminines, y comprises les semences de maraîchage et autres.
Les missions de l’Omvf, telles qu’elles sont définies par la loi, consistent à aménager, développer et protéger le système Faguibine à travers la réalisation des travaux de curage, la maintenance des chenaux d’alimentation, des ouvrages hydrauliques du système Faguibine, le développement des cultures vivrières, industrielles et des productions animales, la protection de l’environnement, etc. L’objectif principal visé par le gouvernement, à travers l’Omvf et ses partenaires, dont le Pnud et le Royaume de Norvège, était d’assurer l’aménagement à travers le développement et la production des écosystèmes de la zone de façon durable.
«La zone de l’Omvf couvre 20 communes de 3 cercles de la région de Tombouctou. Parmi ces communes, nous avons 16 dans le cercle de Goundam, 3 dans le cercle de Diré et la commune Alafia du cercle de Tombouctou, signale le Dg Abacar Maïga qui a d’abord déploré l’instabilité entre 2014-2015, un moment au cours duquel, souligne-t-il, en réalité, aucune activité humaine ne pouvait se dérouler. Par contre, poursuit le Dg, aujourd’hui il y a satisfaction grâce à l’accompagnement des Partenaires techniques,financiers et de la population, qui n’ont ménagé aucun effort, malgré la situation sécuritaire dans ces zones, pour en arriver là où l’Omvf se trouve présentement avec les résultats obtenus. Ce qui revient à dire que depuis un certain temps la zone Omvf se porte mieux.
Cette zone du Faguibine est confrontée à l’asséchement des lacs, un phénomène naturel qui est cyclique et pour lequel le gouvernement est résolument engagé à faire face.
Pour atteindre ses principaux en 2018, l’Omvf entend, avec le concours de ses partenaires et des plus hautes autorités de l’État, à exécuter dans ce cadre plusieurs projets qui concernent la prise en charge de l’ensemble des préoccupations de la population.
L’Omvf est aujourd’hui à la recherche de financement pour la mise en œuvre de ses projets qui, selon le Dd, sont des programmes très ambitieux sur 14 axes prioritaires avec un coût de plus de 43 milliards Fcfa pour le bonheur de la population. À cela, s’ajoute le fonds gratifié par la Banque africaine de développement (Bad) pour la préparation des études de projets. Avec ce partenaire, le Dg Abacar et son équipe sont plus que jamais décidés pour la réalisation de cet important programme au plus tard le premier trimestre de l’année 2018.
Accusé de détournements de semences et d’équipements mobiles de l’Omvf par certains media, le Dg Abacar Maïga dément les propos qu’il estime injustes et faux à son encontre. “Avec nos partenaires, on peut pas faire ce qu’on veut à l’Omvf”, a-t-il-indiqué.
Enfin, il invite toute personne à enquêter sur les réalisations faites par sa structure et rassure que toutes les portes de l’Omvf sont ouvertes à tout le monde.
Nia Dialla KEITA
Le Credo