Après des pourparlers, un terrain d’entente a été trouvé entre les syndicats de l’Éducation et le CNSP. Ainsi, les Enseignants ont immédiatement repris le chemin des classes, du coup les dates des examens furent connues. Elles démarreront en octobre et prendront fin en novembre. On se demande pourquoi cette reprise n’a fait aucun effet chez les parents d’élèves.
Cette reprise effective des cours n’est-elle pas une méthode pour s’échapper à la perte d’image ? À notre humble avis, il s’agit plutôt pour les autorités de sauver leur peau, et non d’une année scolaire, puisque certaines doléances à travers des alignements de 10 mois de rappel en novembre, 6 mois en décembre et 6 mois en mars 2021, ont été accordées aux syndicats de l’Éducation qui ont été au préalable rejeté. La question que nous posons est de savoir ; pourquoi les syndicats n’avaient-ils pas accepté ces propositions avant que la situation ne se dégrade ? Toute la question est là. La tenue des examens en deux ou trois semaines sans pourtant avoir un programme entier où les Enseignants ne font que des brochures. Rappelons que le niveau des élèves reste toujours un problème. Ces candidats pourront-ils préparer quelque chose ? En effet, certains élèves surtout dans nos villages ont laissé tomber l’école pour les métiers, pour aller à l’étranger, ou pour des travaux champêtres en cette période de l’hivernage ou d’autres activités. Aussi, vont-ils retourner bien que les dates des examens soient annoncées ? Certaines écoles demeurent toujours fermées. Cette reprise a été critiquée par certaines personnes surtout en période de pandémie de Covid19 qui se propage. Et aussi à travers des vidéos publiées sur les réseaux. Les parents d’élèves sont contraints de laisser les enfants regagner les classes, puisque l’avenir de leurs enfants est en jeux. Comme on le dit, ‘’ mieux vaut des relations qu’un diplôme, on achète les diplômes ‘’. Une année sauvée au profit de quoi ? Les Enseignants devraient plutôt accepter les entrées, mais, à moins de trois mois, un autre problème sera sur le tapis, celui de l’argent. En tout cas, ici au Mali tout est une question de sou. La crise multidimensionnelle a bouleversé notre pays, notamment la crise sanitaire, crise économique, etc. Malgré cette situation exceptionnelle, on doit s’entendre pour le bonheur de notre pays et l’avenir de nos enfants. En dehors de cela, les syndicats vont-ils encore grever ou dilapider les résultats si les propositions ne sont pas respectées ? Le temps nous dira !
Lassana Sow, Stagiaire
LE COMBAT