Délit de faciès ou mensonge sciemment orchestré pour nuire ? Quel qu’en soit, de nos jours, c’est avec une volée en bois vert que certains se donnent le malin plaisir de vilipender des responsables du régime IBK, qui dans des dispositifs hors de leur champ d’opération, se retrouvent accusés à tort.
Sans enquête ni moindre recherche, les mauvaises langues trouvent facilement celui qui est à leur yeux, le coupable de tous les pêchés au Mali. A celui-là, on accuse d’avoir pensé, mangé et même, décidé à la place de ceux qui sont mieux indiqués dans leurs rôles.
En clair, il est devenu courant au Mali depuis quelques temps que l’actuel chef des renseignements maliens est pointé du doigt, comme le donneur des ordres. Que nenni ! L’Etat du Mali comme tout Etat de droit ne déroge pas à cette règle.
Les missions des forces de l’ordre comme celles de défense et de sécurité sont coordonnées sous la conduite des chefs respectueux.
A ce stade où les rôles sont connus et que les responsabilités sont à de degrés différents, c’est quasiment insultant de concéder qu’il existe de super hommes, omniprésents et qui pensent à la place d’autres. Chaque donneur d’ordre pour une mission de maintien d’ordre reçoit des consignes de son supérieur. Et dans un État comme le nôtre où les renseignements généraux sont détachés de l’état-major dans les opérations, il faut de la myopie intellectuelle pour voir un chef de renseignement dont le rôle est anticipateur, donner des ordres à la place de ceux à qui la mission est confiée.
Dommage que l’on jette l’anathème sur des honnêtes citoyens sans aucune preuve, mais sur la base de rumeurs. De toute façon, ni l’amour, qui n’est pas forcé, ni la haine ne doit exister sans raison. Vilipender son prochain juste pour le plaisir de le Vilipender doit nous exiger par dignité, une moindre raison. Mais comme on le dit : » Qui veut abattre son chien l’accuse de rage ». Dommage encore !
Oumar Ag Aliou