Le Mouvement pour le Salut de l’Azawad dit avoir « remarqué avec satisfaction la réouverture des classes dans les localités d’Anderamboukane, Inekar-Est et Indelimane ». Une réouverture censée permettre aux enfants desdites localités de reprendre le chemin de l’école sereinement.
Toutefois, le MSA qui a toujours pris à cœur l’éducation dans les zones du Nord du pays, singulièrement dans la région de Ménaka, a également regretté « qu’après la rentrée scolaire, la majorité des écoles de nos régions soient encore fermées ». Une situation qu’il impute au manque de sécurité et de personnels qualifiés.
Par conséquent, ce mouvement très impliqué dans le processus de paix a lancé un appel à tous les acteurs en faveur d’une grande mobilisation pour que des mesures idoines soient prises censées faciliter la réouverture des écoles dans toutes les régions du Nord mais aussi du centre.
Ces acteurs sont entre autres, les Gouvernorats des régions, les Centres d’Animations Pédagogiques (CAP), les Syndicats des enseignants, les CSRF, la MINUSMA, les organisations non gouvernementales et toutes les bonnes volontés sensibles à la question de l’enfance.
Par ailleurs, le MSA a aussi tenu à adresser ses vives félicitations et remerciements à tous ces qui se sont mobilisés pour permettre la réouverture des classes. Au nombre de ceux-ci, il a cité le cas du gouverneur de la région de Ménaka, M. Daouda Maiga qui met tout en œuvre pour que cette localité retrouve sa sérénité, sa quiétude et son hospitalité d’antan.
Il faut signaler que depuis sa création, le MSA, très soucieux des problèmes liés à l’éducation et à la santé premiers facteurs de développement, ne ménage aucun effort pour apporter sa pierre à l’édifice sur toute l’étendue des régions de Gao et Ménaka.
C’est ainsi qu’il a été d’une contribution extrêmement importante pour sortir ces zones de l’isolement. C’est ainsi que son leader Moussa Ag Acharatouamane a mené de nombreuses actions allant dans le sens d’offrir une meilleure éducation et une bonne santé aux populations de ces zones, telles que Ménaka, Talataï, Indemliman. On se souvient aussi que si la présidentielle passée a pu se tenir sans aucun incident dans ces zones c’est grâce aux combattants de ce mouvement qui se sont associés à d’autres forces loyales pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Kibaru