Des éditeurs, des libraires ou simplement des écrivains, venus des huit pays de la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) étaient nombreux, ce mardi 18 février 2020 à l’AGETIC, dans le cadre de l’atelier professionnel des acteurs du livre. Comme indiqué dans le programme de cette rentrée littéraire, il s’agit bien d’une « Rencontre professionnelle de mise en réseau des responsables des manifestations littéraires (salons, foires, festivals) et des organisations professionnelles (écrivains, éditeurs, libraires) des 8 pays de l’UEMOA, en vue d’améliorer la circulation des œuvres littéraires. »
Selon Hamidou Konaté, Directeur de l’Édition Jamana du Mali, cet atelier s’explique par la volonté de trouver une solution d’ensemble à la diffusion du livre dans la sous-région. À l’en croire, il s’agit de s’interroger : « Comment réunir les efforts, les connaissances et les difficultés afin de mieux avancer ensemble dans les pays africains ? » C’est pourquoi, il ne fait aucun doute que « cette rentrée littéraire est aujourd’hui » une vitrine pour le Mali et toute la sous-région. « Le livre circule très mal en Afrique », constate M. Konaté, « et particulièrement dans la zone francophone. »
D’où la nécessité de former un réseau de professionnels du livre afin de faciliter sa circulation et d’échanger les projets dans ce cadre. Plusieurs intervenants ont fait part de l’accès difficile au livre dans les pays de l’UEMOA. Dans un tel contexte, il leur parait urgent de restructurer la situation dans les différents pays. Outre cela, de réexaminer les outils sur lesquels s’appuyer pour avancer dans cette chaîne du livre en trouvant la solution susceptible de faciliter la circulation des livres, des auteurs entre les pays de la zone UEMOA.
Selon les participants, cela pourrait contribuer à vaincre les problèmes de communication dont les auteurs des pays UEMOA sont confrontés.
Abdoulaye Fodé Ndione, Président d’Afrilivres et Ecrivain sénégalais, estime en tout cas que la littérature africaine a fait de grandes avancées des indépendances à nos jours. À l’en croire, il n’y a rien à reprocher à la qualité de l’écriture, dans la mesure où beaucoup d’écrivains du continent ont gagné des prix prestigieux.
F. TOGOLA
Source: Journal le Pays- Mali