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Rencontre du ministre de l’Enseignement supérieur et du Groupement patronal de la presse : EN PROFONDEUR

Après les ministères de la Communication et des Nouvelles technologies de l’Information, de la Justice, de la Défense et des Anciens combattants et de l’Environnement et de l’assainissement, le groupement patronal de la presse, en partenariat avec la fondation politique allemande « Konrad Adenauer » a organisé, samedi au centre Djoliba, la 5ème édition du forum des directeurs de publication avec le ministère de l’Enseignement supérieur.

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« La problématique de l’enseignement supérieur au Mali » était le thème de ce forum débattu par Moustapha Dicko, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avec les journalistes. A l’entame de sa communication, le ministre Dicko a remercié le groupement patronal de la presse pour sa belle initiative et salué la fondation « Konrad Adenauer » pour sa contribution, son soutien politique et médiatique.

Le secteur de l’enseignement supérieur est vital dans la vie de la nation malienne. Il forme les ressources humaines, vit au rythme de la vie de notre pays, a rappelé le ministre. « Nous avons un système où le corps enseignant est squelettique, les ressources sont mal gérées et distribuées, les infrastructures manquent et les effectifs ne sont pas maitrisés », a-t-il décrit.

Moustapha Dicko a cerné le défi à relever : gérer 5 Universités du Mali qui comptent aujourd’hui plus de 130.000 étudiants avec une enveloppe de bourses de 17 milliards Fcfa par an et une autre enveloppe de 6 milliards de Fcfa pour les heures supplémentaires des enseignants. Les efforts du gouvernement sont réels même s’ils ne sont pas sensibles, a fait remarquer le ministre.

En perspectives, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé que le gouvernement envisageait de créer un pôle universitaire numérique dans les différentes régions de notre pays pour pouvoir équilibrer le développement, contrôler et gérer les flux et le nombre pléthorique d’étudiants afin d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur. Pour cela pense Moustapha Dicko, il faut des infrastructures universitaires adéquates et de taille à raison de 25 étudiants par salle de classe.

Revenant sur les revendications du Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (SNESUP) et celles du Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC) de l’Enseignement supérieur, le ministre Dicko a précisé que ces organisations syndicales avaient exigé du gouvernement d’apporter des solutions à leurs revendications des années 2010, 2011 et 2012 pour l’année 2013.

Le gouvernement et les deux organisations syndicales ont pu signer le 27 janvier dernier un protocole d’accord sur la satisfaction de leurs revendications, s’est-il félicité. «  Ma vision est celle d’un enseignement supérieur de meilleure qualité en mettant les ressources nécessaires à la disposition des enseignants pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. L’enseignement supérieur doit avoir une bonne qualité et des critères rigoureux. En retour l’enseignant doit lui aussi être (exigeant). Les responsabilités doivent ensuite être partagées entre le gouvernement et le corps professoral », estime t-il. Pour cela Moustapha Dicko assure que le système d’encadrement des études, des étudiants, des mémoires et des inscriptions sera revu, corrigé et amélioré.

Les questions des journalistes ont surtout porté sur les  grèves intempestives des enseignants et des étudiants, le système Licence-Master-Doctorat (LMD), le problème de l’orientation des nouveaux bacheliers et la situation du chantier du campus universitaire de Kabala. Questions auxquelles le ministre Dicko a répondu sans détour.

Mme Andrea Kolb, la représentante de la fondation politique allemande « Konrad Adenauer », a jugé pour sa part que ce genre d’espace entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers (PFT) et les hommes de médias, permet de créer un climat de paix, d’entente et de confiance.

  S. Y. WAGUE

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