Le lundi 12 mai 2025, le Palais de Koulouba a servi de cadre à un événement historique pour la Confédération des États du Sahel (AES). Le Président de la Transition du Mali, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu en audience les ministres en charge de la Culture des trois pays membres de l’Alliance, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette rencontre avait pour but de présenter au Président de la Confédération, l’hymne de l’AES, nouvel attribut symbolique d’une organisation régionale en pleine construction.
L’élaboration de l’hymne confédéral s’inscrit dans une démarche stratégique de consolidation de l’identité commune entre les États membres, après l’adoption du logo, de la devise et du drapeau de la Confédération. En recevant les ministres, le Chef de l’État a voulu marquer l’importance politique et culturelle de cette œuvre collective, qui vise à renforcer l’unité, la souveraineté et la résilience des peuples du Sahel.
Le Colonel-Major Abdourahamane AMADOU, Ministre nigérien des Transports assurant l’intérim du Ministère de la Culture, a pris la parole à l’issue de l’audience. Il a salué le processus de concertation qui a conduit à l’adoption de l’hymne, qualifié d’« hymne fédérateur ». Selon lui, ce projet, mené à bien dans des délais très courts sur instruction des Chefs d’État, incarne « les valeurs, les aspirations et l’identité » de la jeune Confédération. Il a également souligné le caractère mobilisateur et engagé de cette composition musicale, la décrivant comme un véritable « cri de guerre » en faveur de la souveraineté des États de l’AES.
La réalisation de cet hymne a mobilisé des talents artistiques et techniques de haut niveau. Des experts maliens en mixage sonore ont apporté leur savoir-faire, tandis que des artistes et contributeurs burkinabè ont enrichi le projet de leur sensibilité culturelle. Le résultat est une œuvre musicale forte, à la fois enracinée dans les réalités du Sahel et tournée vers l’avenir.
Pour sa part, le Ministre malien de la Culture, Mamou DAFFE, a précisé que les travaux d’élaboration se sont déroulés à Bamako sur une période de trois jours. Il a souligné l’intérêt manifeste du Président de la Transition pour le projet. Ce dernier, après avoir écouté l’hymne, a exprimé sa « profonde satisfaction » et sa « fierté » face à la qualité du résultat obtenu.
Le Général Assimi GOÏTA a, en outre, félicité l’ensemble des ministres et des experts impliqués, saluant leur sens du devoir et leur engagement pour la réussite de cette entreprise à haute portée symbolique. L’hymne de la Confédération des États du Sahel s’impose désormais comme un repère identitaire majeur, porteur d’espoir, de combat et d’unité pour les peuples du Sahel.
Ibrahim Kalifa Djitteye