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Rencontre CVJR-Partenaire canadien : La justice transitionnelle et la réconciliation au Mali au menu des échanges

Il s’agissait au cours d’une table ronde d’échanger, à un niveau stratégique, sur les enjeux de justice, de paix et réconciliation au Mali et sur les réponses appropriées à apporter en termes de perspectives


En vue de faire le point de la situation de la justice transitionnelle et le processus de la réconciliation au Mali, la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), sous l’égide de son président Ousmane Oumar Sidibé, a organisé le mercredi 24 avril dernier à son siège à Koulouba, une table ronde. Objectif de cette rencontre : échanger avec deux membres du ministère des Affaires mondiales du Canda en visite dans notre pays, en l’occurrence la Directrice générale pour les opérations de paix, Larissa Galadza et son homologue pour l’Afrique de l’Ouest, Jennifer Goosen. C’était en compagnie de l’Ambassadeur plénipotentiaire du Canada au Mali, Louis Verret, le Wildaf et la représentante des associations des victimes.
Il s’agissait, au cours de cette table ronde, de manière générale d’échanger, à un niveau stratégique sur les enjeux de justice, de paix et réconciliation au Mali et sur les réponses appropriées à apporter en termes de perspectives.
Plus spécifiquement, la rencontre a porté, entre autres, sur les enjeux de la réconciliation au Mali et les dilemmes de l’accès à la justice spécifiquement pour les femmes ; le défis de la lutte contre l’impunité et les perspectives de l’engament du Canada, incluant sur la loi d’entente nationale, ainsi que le mandat de la CVJR ( y compris l’influence de son travail sur la dynamique de justice et de réconciliation).
Dans sa présentation, le président de la CVJR a spécifié la mission de sa structure à savoir contribuer à l’instauration d’une paix durable à travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale ainsi que les valeurs démocratiques.
Ousmane Oumar Sidibé a ensuite présenté à ses hôtes les grands résultats réalisés par sa structure. Il a expliqué que l’identification des victimes est une base fondamentale dans la recherche de la vérité, mais également dans un processus de réparation. Selon lui, l’opération de l’identification et le recensement des victimes a débuté en janvier 2018 sur l’ensemble du territoire hormis la région de Kidal où l’antenne CVJR a été ouverte en décembre 2018. Les victimes se sont, pour l’essentiel, personnellement déplacées vers les antennes, afin de procéder à leurs dépositions, a-t-il précisé. 10 999 victimes ont fait leurs dépositions dans les antennes et auprès des équipes mobiles au 21 janvier 2019 a souligné le président de la CVJR.
« L’occasion a été propice pour nous de partager sur l’avancement de la CVJR. Nous avons une instance technique qui travaille en ce qui concerne l’état d’avancement avec nos partenaires. Nous attendons la déposition de cette loi pour pouvoir la valider et d’appuyer dans l’objet de cette activité. Nous sommes confrontés aux problèmes qui se trouvent au centre du Mali. D’après nos enquêtes, il y a 11 000 à 12 000 victimes dont la plupart sont des femmes. Nous aimerions leur apporter une réparation équitable » a noté l’Ambassadeur du Canada au Mali. Avant de conclure que la société civile a un rôle à jouer pour faire valoir les droits des personnes et les droits des victimes.

Source: Le 22 Septembre

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