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Remise de kits scolaires : L’APROFID-MALI AU SECOURS DES COUCHES DÉFAVORISÉES

La salle de spectacle de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) a abrité, samedi dernier, la cérémonie de remise de kits scolaires par l’Association pour la promotion des filles déscolarisées (APROFID) aux couches défavorisées. Elle était présidée par la directrice de l’APROFID, Dr Kadiatou Baby Maïga, en présence du 1er adjoint au maire de la Commune VI, Drissa Goïta, du représentant de l’Académie de la rive droite de Bamako, Modibo Kéita, du représentant des parents d’élèves, Sékou Traoré et de plusieurs autres invités.

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Ce geste, première du genre, s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la jeune fille et du mois de la solidarité.
Le don était composé de cahiers, de sacs d’écolier, de livres, de crayons et de stylos etc. Au total, ce sont 52 enfants, âgés de moins de 10 ans, qui ont bénéficié du soutien de l’APROFID.
Dans son intervention, Dr Kadiatou Baby Maïga a expliqué que cette édition de la Journée internationale de la jeune fille avait pour thème  : « Autonomisation des filles, avant, pendant et après la crise ». Cependant, notre pays a choisi un thème national qui était : « Migration/mobilité des filles quel risque ? »
«De nos jours, notre pays est confronté au problème de migration. Des jeunes des zones rurales migrent vers les grandes villes, les pays limitrophes et voire l’Europe à la recherche de l’Eldorado. Et cela se termine le plus souvent par des drames sociaux », a affirmé la directrice de l’APROFID.
Toujours selon elle, la migration, non encadrée des filles, est synonyme de déscolarisation ou de non scolarisation pour les plus jeunes ; de prostitution, de maladies sexuellement transmissibles ; de grossesses non désirées et d’infanticides.
L’APROFID contribue à la résolution de ces problèmes. C’est pourquoi l’association s’attache à offrir une éducation inclusive de qualité à tous. « Nous croyons résolument que l’éducation est une arme solide contre la pauvreté et l’exclusion. Une éducation de qualité appuyée par une formation professionnelle de qualité, répondant aux besoins des communautés locales est nécessaire pour réduire la migration /mobilité des filles. », a-t-elle indiqué. Les Nations unies ont décrété, en 2011, la Journée internationale de la jeune fille pour amener la communauté internationale à se focaliser sur les questions concernant les droits et l’épanouissement de la jeune fille, a-t-elle ajouté.
Auparavant, Dr Kadiatou Baby Maïga a rappelé qu’APROFID-Mali, depuis sa création, mène des actions pour soutenir le maintien des filles à l’école. Elle offre également des opportunités de formation aux jeunes déscolarisés (filles et garçons) dans leurs compétences de base ainsi que dans le domaine de l’agro-sylvo-pastoral. Elle s’intéresse également à leur insertion socio-professionnelle.
Le 1er adjoint au maire de la Commune VI du District de Bamako a remercié la directrice de l’AFROFID pour le choix porté sur sa localité afin d’abriter cette activité.

Maïmouna Sow

 

Source: Essor

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