Ces défis concernent toutes les sociétés, plus particulièrement celle du Mali. Dans le monde d’aujourd’hui et de demain, les maitres mots du développement, économique, social, culturel, politique etc. sont entre autres : innovation, imagination et créativité. Cela y va pour la survie d’un Etat dans tous les domaines d’activité dans son processus de développement. Or l’école malienne est malade. Autrefois véritable ascenseur social, aujourd’hui elle devenue sous une apparente démocratisation, une école de masse ; un système imposé par les bailleurs de fonds. Mais malgré tout, une réforme digne de ce nom de l’école malienne est nécessaire s’il faut garder ces systèmes dans leur forme, dans le fonds ils doivent être repensés.

Les ordres d’enseignement primaires et secondaires sont devenus aujourd’hui des enseignements de masse, remplaçant ainsi purement et simplement l’enseignement d’élite d’antant. Surtout que maintenant les mentions aux différents examens sont réservées aux fils des parents riches et hauts cadres de l’administration. L’éducation pour tous est droit humain fondamental. Un bon investissement dans l’éducation équivaut à un bon investissement dans la sécurité nationale et voir même internationale. Une bonne éducation pour tous est le meilleur facteur de paix entre les populations d’une nation. Car les meilleurs baptiseurs ou les meilleurs boucliers sont des citoyens biens formés et responsables. Les décideurs politiques porteront une lourde responsabilité dans les prochaines années s’ils ne procèdent pas à cette réforme.

Mamadou Coulibaly

Source: Le Potentiel