D’un coût de près de 60 milliards de FCFA, il vise le renforcement d’urgence du système judiciaire en lien avec la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation
La salle Marie Balla Coulibaly du Conseil National du Patronat (CNPM) a abrité le jeudi 4 avril dernier, l’atelier de validation et d’évaluation du Programme d’urgence pour le renforcement du système judiciaire et de mise en œuvre de l’Accord d’Alger, (PU-RSJ-MOA).
Les travaux de la rencontre étaient placés sous la présidence du Secrétaire général du ministère de la justice, Sombé Théra.
C’était en présence des représentants des partenaires techniques et financiers du secteur de la justice, des membres du cabinet du département de la Justice et plusieurs autres participants.
D’un coût de 59,9 milliards de FCFA, le PU-RSJ-MOA vise le renforcement d’urgence du système judiciaire en lien avec la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Dans son mot d’ouverture des travaux de la rencontre, le représentant du ministre de la justice a souligné le rôle important que joue la justice dans la refondation de l’Etat. Il a ainsi rappelé que si de l’indépendance à aujourd’hui les nombreuses réformes qui ont été initiées par l’Etat telles que le PRODEJ et son plan d’action n’ont pas résolu tout le problème de la justice, elles ont cependant contribué à l’améliorer ».
Convaincu que la justice représente un enjeu stratégique dans la résolution de la crise multidimensionnelle le Secrétaire général du ministère de la Justice dira que celle-ci est un « instrument d’intermédiation des rapports sociaux et un gage certain d’une paix sociale».
SombéThéra a indiqué que l’amélioration de la qualité du service public de la justice demeure une préoccupation majeure du gouvernement. «Elle est un élément d’intermédiation des rapports sociaux et un gage certain d’une paix sociale »a-t-il souligné.
Avant de terminer son propos, le secrétaire général du département de la Justice a salué et remercié les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement. «Les conclusions de l’évaluation de la mise en œuvre de cet important programme seront capitalisées dans le cadre de l’élaboration de la future loi d’orientation et de programmation du secteur de la justice».
Démarré en 2015, le programme a pris fin en 2018. Selon des experts évaluateurs pour que le PU conserve sa patience, son adéquation aux besoins et sa cohérence avec les initiatives nationales et avec l’ensemble de l’action recommande la conduite générale du projet en termes de gouvernance, de gestion et de communication et le second couvre les activités du secteur. Dans tous cas il s’agit d’ancrer les activités du PU dans une logique d’appropriation nationale malienne pour en assurer la pérennité.
Il faut rappeler que le plan opérationnel 2015–2018 du Programme, dont la mise en œuvre doit faire l’objet d’une évaluation réalisée par une expertise externe a prévu la réalisation de 89 activités.
Mohamed Naman Keita
Source: Le 22 Septembre