Structure incontournable du processus, le Commissariat au développement institutionnel a accueilli hier dans ses locaux à Darsalam le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Mohamed Coulibaly
Cette prise de contact du ministre Mohamed Coulibaly avec le commissaire Assana Diawara et son personnel avait pour but de donner des directives dans le cadre de la mission de refondation de l’État et des relations avec les institutions. Avant de présenter sa structure et le personnel, le commissaire au développement institutionnel s’est réjoui que son service soit la première structure visitée par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions.
Il expliquera ensuite les domaines d’intervention du Commissariat au développement institutionnel. Selon Assana Diawara, la modernisation n’est autre que la satisfaction des citoyens, ajoutant qu’il s’agit d’instaurer la confiance entre le citoyen et l’administration. Pour le ministre Mohamed Coulibaly, la refondation de l’État est globale et touche tous les secteurs, au-delà du simple concept de réforme. Il s’agit de revoir, dans le fond, la structure et la structuration de nos institutions, afin qu’elles répondent aux différents besoins.
Un État crédible, précisera-t-il, est un État qui remplit les fonctions et les attentes du citoyen. Ceci, a-t-il ajouté, va demander fondamentalement des changements en profondeur. Il y aura des réflexions à mener. Ainsi le ministre Coulibaly soutiendra que le CDI a toujours été ce cadre, pour réfléchir sur la validité des choix et des options pour impulser les politiques.
«Nous sommes venus pour voir avec le commissaire et son personnel comment nous allons mener ce travail de restructuration, de refondation», a expliqué le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec des institutions. Mohamed Coulibaly a aussi indiqué qu’il s’agit de pouvoir trouver la bonne voie et une méthode pour aller à cette refondation. Cela, pour que l’État nouveau qui va ressortir des 18 mois de la Transition soit mieux fondé, mieux armé avec un Malien de type nouveau.
Toujours, selon le ministre Coulibaly, il est question d’opérer des changements de mentalité, surtout de rompre avec des pratiques et des habitudes ayant été la cause de la déliquescence de l’État. «Il faut changer également l’homme malien», a-t-il souligné. Pour cela, Mohamed Coulibaly a déclaré qu’il n’y a pas de temps à perdre. La prise de contact a pris fin par la visite des locaux du Commissariat au développement institutionnel.
Oumar Diakité
Source: L’Essor-Mali