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Référendum constitutionnel: in groupe de bons offices se met en place

« Pour sauver le Mali, aucun sacrifice n’est de trop pour des citoyens indépendamment de tout clivage partisan qui ont fait le pari que le pays est au-dessus de tout », tel est le leitmotiv des initiateurs d’une réunion informelle, tenue hier, sous la houlette de Nancouma Keïta, ancien ministre, qui vise à créer l’union sacrée autour de la mère patrie.

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C’est au cœur de l’ACI 2000, hier, au QG de Nancouma Keïta, ancien ministre, loin des regards indiscrets, que de nombreuses personnalités nationales, indépendamment du clivage partisan, ont donné le point de départ d’une initiative citoyenne, visant à sauver le Mali de la tourmente liée à la révision constitutionnelle.
A l’initiative de Nancouma Keïta qui a précisé, à la presse, que le souci dominant des initiateurs était celui du Mali, plusieurs leaders politiques, à l’image du président de l’UMPC, Boubacar Boubou Dicko, le secrétaire administratif du parti Sadi, Nouhoun Keïta, Djiguiba Keïta alias PPR du Parena et bien d’autres leaders non affiliés étaient présents à ce rendez-vous dit informel et qui se propose d’être un haut lieu d’échanges d’idées et de partage d’informations. Dans le but, dit-on, de proposer des solutions alternatives pour sauver le pays de l’affrontement.
Ce groupe de bons offices, comme l’ont soigneusement préconisé ses initiateurs, est indépendant des partis politiques et du jeu partisan et n’a que seul souci le pays.
Nancouma Keïta, principal initiateur de ce mouvement civique en faveur du Mali, explique la justesse de la démarche par le fait que le débat politique perd en sérénité, dans ce contexte tourmenté de la révision constitutionnelle. Ce qui a amené les leaders politiques, de tout bord, de se retrouver autour du pays et de se pencher sur la manière de sauver le pays. C’est d’ailleurs pourquoi il n’a pas hésité à déclarer que la réunion informelle qui vient de se tenir, sous de bons auspices ; chacun des participants ayant exprimé son souci pour le Mali, n’a été initiée ni par une autorité administrative, encore moins n’est une émanation politique quelconque.
« C’est la situation du pays qui nous interpelle », dit-il avant d’appeler les citoyens à une solidarité de fait au plan moral au nom de la patrie. Selon lui, face à l’adversité, il en a toujours été ainsi dans ce pays, hier, comme aujourd’hui : au temps des empires, ce sont des bâtisseurs qui se sont réunis pour sauver la nation des périls qui le guettaient. Aujourd’hui, a-t-il affirmé, en ces temps de démocratie, ce ne sont pas donc les citoyens qui failliront face à leur devoir de génération, celui de voler au secours de leur pays.
« Les citoyens ont fait la preuve que pour sauver le Mali, rien n’est au-dessus d’eux », a martelé Nancouma Keîta, face à la presse, qui a tenu à déclarer que la première institution du pays, en parlant du président de la République en tant que clef de voûte des institutions démocratiques, est le premier facteur de stabilité du pays et qu’à ce titre, il est d’une importance stratégique, voire historique, pour la nation, d’éviter les dérives, liées au rôle et à la place de la première institution dans le mécanisme du jeu institutionnel.
Quoi que prudent sur les nouvelles orientations de ce groupe de bons offices, dit indépendant, dont le rôle serait d’élargir sa base au sein de la société, dans le cadre d’une plus grande nécessité de partage d’opinions et d’informations entre citoyens, soucieux de sauver leur pays, Nancouma Keïta a néanmoins admis, devant la presse, qu’il n’est pas question, pour ce groupe indépendant, d’un retrait du texte constitutionnel. Car, dit-il, cela équivaudrait à faire passer le Mali, comme n’ayant pas été à la hauteur de gérer sa propre crise. Une manière, selon lui, de faire croire que le Mali n’a pas conscience de cela. Ce qui n’est pas acceptable, pour lui, en raison de tous les efforts déployés, au plan national, pour concrétiser la paix.
Reste maintenant à savoir comment cette démarche civique, selon ses initiateurs, fera son petit bonhomme de chemin, en consacrant l’union sacrée autour de la nation, tant les clivages sont exacerbés autour de la problématique liée à la révision constitutionnelle.

Par Sékouba Samaké

 

Source: info-matin

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