Fourmi ouvrière du mouvement Ensemble pour le Mali et au sein de son parti, le RPM, Mme DIAWARA Aïssata LADY avait un seul objectif, cette année, celui de la réélection du président IBK à la magistrature suprême de notre pays. Pari gagné pour cette brave dame discrète, qui a fait un travail de titan avant et pendant la campagne présidentielle des deux tours.
Militante de la première heure du RPM et l’un soutien inconditionnel du président IBK, Mme DIWARA est l’actrice de rassemblement de toutes les femmes du Mali. Cette qualité lui a valu ce succès, car, elle a à elle seule le secret de convaincre des milliers de femmes à parler le même langage. Après l’investiture du président IBK, Mme DIAWARA a eu un seul mot pour les femmes du Mali suite à la brillante élection du président IBK à la magistrature suprême pour un second mandat : merci ! « Merci d’avoir fait le bon choix. Merci pour toute la confiance que vous avez placée en nous. Et je vous rassure que vous n’avez pas fait de mauvais choix », a-t-elle dit, avant de féliciter toutes les femmes du mouvement Ensemble pour le Mali pour leur effort.
Un travail de longue haleine
Depuis fin 2017, la présidente des femmes du RPM s’est mise au travail, souvent sans soutien de son parti. Ses grandes prouesses, les grands meetings qui rassemblent des milliers de femmes autour d’elle, pour couper court aux allégations des détracteurs du président IBK. Des séances de travail avec des femmes rurales. Le cas des femmes de Motougoula en est une parfaite illustration.
Signalons que ces meetings avaient pour objectif spécifique de sensibiliser pendant des rencontres où Mme DIAWARA se comportait en une vraie femme leader. Au deal de la politique, elle jouait son rôle de mère de famille et surtout d’épouse. Elle déplorait à chaque fois les attitudes de certaines personnes qui font de la société malienne une véritable jungle.
« Ces derniers temps, nous constatons que notre société prenne des coups de toute part. L’on a l’impression que nous avons réinventé une nouvelle société. Que de crimes passionnels ! Que de violences ! Que d’attaques personnelles mal placées ! Que d’injures ! Sommes-nous dans les familles ? Sommes-nous dans un même pays ? », s’est-elle interrogé, lors de son grand meeting des femmes leaders pour le développement en février 2018, au Stade du 26 mars.
Selon elle, ces violences interpellent toutes les femmes du Mali.
« Il est temps que nous consacrions l’essentiel de nos efforts à l’éducation de nos enfants. Si nous ne le faisons pas, nous pourrions être les premières victimes, car la violence est aveugle. Aucune femme ne succombe quelque part sans que nous le ressentions au plus profond de nous, car nous sommes profondément attachés au respect de la vie comme premier droit fondamental inscrit dans notre idéologie politique de la démocratie sociale », a-t-elle rappelé avant d’appeler les femmes du Mali à accorder la plus grande attention à l’encadrement des leurs enfants pour les orienter sur le chemin du respect. Autant de leçons et de sensibilisations que Mme DIAWARA enseigne aux femmes et aux enfants à chaque passage. Elle le disait à chaque fois que notre pays a besoin du président IBK pour retirer certaines valeurs humaines que nous avons perdues pendant un certain temps.
Sa conviction pour le président IBK
À chaque rencontre, elle ne cesse d’expliquer aux Maliens de l’intérieur et de l’extérieur pourquoi le président IBK était le bon choix pour le Mali actuel. Elle rappelait constamment les grandes réalisations du président en faveur des femmes : la Loi N° 2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.
« Le Gouvernement a pris des mesures en faveur du soutien à la participation politique des femmes. La Loi N° 2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives est le résultat de la lutte des femmes. Là aussi, nous disons merci à notre Président El hadj Ibrahim Boubacar KEITA. Mais nous n’oublions pas non plus notre camarade, notre sœur SANGARE Oumou BA pour ce résultat », martèle-t-elle sans oublier les 300 millions de FCFA que le président IBK a donnés aux femmes candidates lors des élections communales du 20 juin 2017. Elle en a appelé aussi aux femmes pour s’approprier de ladite loi et veillé à sa traduction en acte concret dans les attitudes quotidiennes des décideurs politiques. « Nous appelons aussi les femmes à adhérer aux partis politiques, pour défendre les valeurs chères à notre société. Il s’agit de la solidarité, de la liberté et de la justice », lance-t-elle
L’appel constant à la candidature d’IBK
Pour les élections de cette année, Mme DIAWARA n’est pas allée par quatre chemins. Elle a toujours travaillé à l’unité des femmes pour l’atteinte de leur objectif. Aussi, a-t-elle également travaillé à convaincre le président IBK à se présenter à sa succession afin d’achever les grands chantiers qu’il a commencé malgré e contexte difficile du pays.
« 2018 est une année chargée de défis pour nous femmes politiques. Elle est une année électorale dans un contexte de crise sécuritaire. Il nous faut renforcer notre engagement politique. Nous sommes convaincues qu’El hadj Ibrahim KEITA mérite de poursuivre les efforts qu’il a déployés jusque-là, avec foi et désintéressement, pour la reconstruction du Mali et la réconciliation des Maliennes et des Maliens avec eux-mêmes et avec l’extérieure. Oui, mes sœurs, là aussi nous sommes interpellées. Nous devons retrouver notre rôle de ciment de la société. C’est nous les femmes qui pouvons », rassurait-elle lors de son grand meeting au Palais de la culture où elle avait mobilisé des milliers de femmes venus des 6 communes de Bamako et ses avirons. Cette rencontre a été une autre occasion de rassurer le président IBK pour la victoire avec un taux de vote remarquable. Ce défi vient d’être relevé par l’ensemble des Maliens avec une grande implication de cette amazone.
PAR CHRISTELLE KONE
Info-matin
