Nelson Mandela, Malcom X, Thomas Sankara… Autant de grands noms qui ont été traîné dans la boue à un moment donné, à cause d’une mauvaise perception de leur lutte pourtant héroïque à tous les égards. Mouvement islamiste et nationaliste palestinien comprenant deux branches en occurrence politique et militaire crée en 1987, le Hamas est l’une des organisations terroristes les plus riches du monde avec notamment ses soutiens notoires parmi lesquels on peut compter les Etats Libanais, Egyptien, Syrien, Irakien, Jordanien, etc., tous mobilisés contre l’Etat Hébreux d’Israël né du sionisme en 1948. En témoigne cette célèbre assertion de l’ex président égyptien Gamal Abdel Nasser en 1967 «Notre objectif est la destruction d’Israël, le peuple arabe veut se battre».
Une déclaration ayant débouché, on se rappelle, sur la guerre des six jours. Si on assiste depuis à une guerre ouverte et frontale entre Israël et le monde arabe, l’histoire, avec ses multiples facettes, veut faire du Hamas son gibier de potence à tort. Sans entrer dans les scandaleux et aberrants détails de ce conflit qu’on peut qualifier de pierre pesante de la communauté internationale, on ne peut que reconnaitre l’héroïsme du Hamas qui s’érige en barrière de sacrifice contre l’une des plus grandes injustices que la terre n’ait jamais connue malgré la déclaration de ce 12 octobre 2023 où Mahmoud Abbas, le président palestinien, condamnait les attaques justifiées de l’organisation taxée de terroriste en affirmant que les agissements du Hamas ne représentent pas la Palestine. Une posture du chef d’Etat palestinien imputable aux répliques sanguinaires d’Israël cautionnée par l’ONU.
Par ailleurs, les réactions de circonstance des grandes puissances comme la Russie et la Chine, qui penchent visiblement pour la Palestine, se présente comme une lueur d’espoir pour le très martyrisé peuple palestinien. En tout cas, les signaux dans les trois religions Abrahamiques restent alarmants quant à l’épilogue catastrophique de cette guerre que la communauté internationale a jusque-là entretenue à coups de plans machiavéliques.
Seydou Diakité
Le Témoin