Selon un dernier bilan du massacre perpétré dans la région de Béni, une cinquantaine de personnes ont été tuées à coup de machettes et de coûteaux en deux jours, par des milices armées proches des rebelles Ougandais .
Selon la coordonnation de l’ONG Convention pour le Respect des Droits de l’Homme, basée a Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, les rebelles qui tuent parlent le Kiganda, une des nombreuses langues parlées en Ouganda. Ils s’expriment aussi en Swahili et en Kinyarwanda. D’autres témoins rapportent avoir entendu les rebelles parler également le Lingala, une des langues, les plus parlées en RDC.
Une coalition de rebelles assassinent de paisibles citoyens…
Les différents témoignages recueillis par la Deusche Welle dans le territoire de Béni dont celui de Jean Paul Ngahangondi, coordinateur de l’ONG Convention pour le Respect des Droits de l’Homme dans l’est de la RDC, indiquent que ce sont des rebelles ougandais appuyés par quelques rebelles rwandais et congolais qui sont à l’origine de ce nouveau massacre et d’un brusque regain des violences dans la région de Béni.
L’armée congolaise est impussante face aux rebelles
Personne n’est épargnée…
Pour l’instant les attaques rebelles visent tout le monde sans distinction d’ethnie ou d’une communauté religieuse particulière. Même la population Pygmée n’est pas épargnée par les tueries. Enfin, le coordinateur de l’ONG Convention pour le Respect des Droits de l’Homme, a indiqué à la DW q’une réunion militaire s’est tenue en Ouganda, il y a quelques jours entre des éléments de l’ancienne rébellion du M23 et certains officiers de l’armée ougandaise, qui planifierait d’autres attaques sur le territoire congolais.
Source: dw.de