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RDC: ouverture du procès du massacre de Mutarule

Deux ans après les faits, le procès du massacre de Mutarule s’est finalement ouvert vendredi 12 août dans cette même localité. Le 6 juin 2014, 37 personnes appartenant pour la plupart à la communauté Bafulero avaient été tuées par balle ou brûlées, sans que les casques bleus et les soldats de l’armée congolaise n’interviennent. Le chef de la Monusco de l’époque s’était excusé publiquement pour son inaction et les autorités congolaises avaient ouvert une enquête, transmise à la Cour militaire en mai 2015. Mais après cette première audience tant attendue, celle prévue ce samedi a déjà été reportée.

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Malgré une chaleur étouffante, plus d’un millier de personnes étaient venues assister à l’ouverture de ce procès dans le stade de Mutarule investi par la Cour militaire pour l’occasion. Une audience dédiée à l’identification des prévenus et au rappel des charges.

Mais sur les sept prévenus poursuivis notamment pour « incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi » et « crimes de guerre par viol, pillage et meurtre », seuls trois étaient présents : le major Kayumba Nyenyeri, le capitaine Enyabombi Tshaga alias Commando et un coaccusé civil Sheria Kahungu.

En effet, un accusé est décédé durant la procédure et trois autres sont en fuite, notamment Karakara, le chef d’une milice maï-maï qui sévit encore dans la zone. Une déception pour André Byadunia, président du conseil territorial des jeunes d’Uvira.

« La société civile a identifié une vingtaine d’instigateurs, auteurs ou complices du massacre : pour réconcilier les communautés, il faut qu’aucun ne puisse jouir d’impunité, en particulier les gros poissons » souligne-t-il.

Un débat animé s’est d’ailleurs ouvert suite à la demande des parties civiles de faire comparaitre le colonel Elias, qui dirigeait à l’époque un contingent de l’armée congolaise en charge de la zone. Alors qu’il était toujours en poste l’an dernier, les partenaires de la RDC dont la Monusco avait demandé et obtenu son relèvement.

Le juge a demandé à la partie civile de motiver sa demande dans un mémo et finalement reporté l’audience prévue aujourd’hui à lundi pour trancher.

 

Source : RFI

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