Le colonel Mamadou Moustapha Ndala a été tué, ce jeudi 2 janvier, dans une embuscade à moins de dix kilomètres de la ville de Beni. Son convoi a été attaqué à la roquette par un homme en civil. Le commandant des opérations dans le Nord-Kivu se dirigeait vers Erengeti dans le cadre des actions contre les groupes armés. Le gouvernement accuse les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu alors que le territoire de Beni est sous contrôle de l’armée régulière.
« Nous sommes abattus, découragés. Pourquoi lui ? Pourquoi Mamadou ? »… La population du Nord-Kivu est inconsolable. Le colonel Mamadou Moustapha Ndala a été tué, ce jeudi, avec d’autres compagnons d’armes. Un homme en civil sorti sur le passage du cortège du commandant des opérations du Nord-Kivu a tiré à la roquette. L’attaque a eu lieu à quelques kilomètres de Beni, selon des sources sur place.
Cette contrée est sous contrôle des FARDC (les forces gouvernementales) mais dans son communiqué – lu à la télévision nationale – le gouvernement pointe du doigt les rebelles ougandais de l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-Nalu).
Ce groupe armé étranger figure parmi les milices traquées par les FARDC et la brigade de l’Intervention de l’ONU depuis la mise en déroute du M23.
Mamadou Moustapha Ndala est considéré comme le héros de la guerre contre la rébellion pro-rwandaise du M23. Pour beaucoup, c’est sous son commandement que les troupes gouvernementales ont repris leurs lettres de noblesse au Nord-Kivu.
RFI